Comme une tension dans l'air (adam)
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Une annonce importante arrive...
Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

Comme une tension dans l'air (adam)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage

Anonymous

Invité
Invité



Comme une tension dans l'air (adam) Empty
MessageSujet: Comme une tension dans l'air (adam) Comme une tension dans l'air (adam) Icon_minitimeSam 30 Nov - 12:23




Mary-Alice & Adam
Comme une tension dans l'air
Depuis qu’Adam et moi avions … enfin … fait l’amour hein, voila c’est dit, notre voyage a été très silencieux. A chaque fois que j’essaye de parler de cette fois-là, Adam me remballe en parlant d’autre chose et ça a franchement le don de m’agacer. A chaque fois, il parle d’autre chose et je peux vous assurer que c’est assez chiant. Mais bon, je laisse couler, il veut peut être réfléchir, mais voila quoi, ça fait deux semaines qu’on a quitté l’Etat, un bon moment qu’on roule ensemble et ya rien qui évolue, c’est à se demander si je suis réellement la bienvenue dans son pick up à la con, j’aurais mieux fait de rester solitaire et seule au monde sans cet abruti, j’aurais été tranquille au moins. Vierge, mais tranquille. Je ne serais pas là à me demander s’il se foutait de ma gueule, s’il voulait juste mon cul ou autre quoi … je ne suis pas une distraction, pour moi c’était clair : j’étais amoureuse de lui, je m’en étais rendue compte au moment même où nous avions eu notre première fois ensemble, enfin lui c’était pas sa première fois j’en suis certaine, mais enfin si avec moi oui enfin bref je m’embrouille ! Pour vous dire que cet abruti m’énerve et que je fulmine depuis des jours. Je veux limite qu’il se fasse bouffer par des zombies, ça m’éviterait de me causer du soucis pour notre relation puérile … oui parce qu’à ne pas vouloir en parler, je trouve ça gamin personnellement, mais bon, comme dirait beaucoup de mes amis, vivants à l’époque sans l’Apocalypse : les mecs sont tous cons ! Et bah purée ! Ils ont bien raison ! C’est alors que le pick up s’arrête. Certainement pour de l’essence. Je me retourne vers Adam : « Faudrait ptet qu’on en parle un jour et arrête de me dire un autre moment tu me gonfles ! » dis je en lâchant ma bombe et en le regardant avec agacement. Oui pour être agacée, je SUIS TRES agacée ! Peut être les hormones des règles qui vont venir bientôt, mais bon, ya de quoi être énervée quand on ne sait pas vers où aller. Surtout que bon, j’ai été vierge, je suis plus fragile que lui sentimentalement, faudrait ptet qu’il me dise où l’on va non ? Se serait sympa de sa part !

BY .TITANIUMWAY

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Comme une tension dans l'air (adam) Empty
MessageSujet: Re: Comme une tension dans l'air (adam) Comme une tension dans l'air (adam) Icon_minitimeLun 9 Déc - 12:02

Depuis que nous avions croisé toute une horde de zombies, ma relation avec Mary-Alice avait totalement changé. Déjà, nous avions couché ensemble, chose qui n’était pas prévue à la base car je m’étais juré aucune attache envers les gens avec qui je faisais un bout de route, mais ça faisait maintenant plus de quatre semaines que je voyageais avec la rouquine et honnêtement, je ne m’attendais pas du tout à ce que ça dur aussi longtemps. A la base, c’était convenu pour quelques jours, histoire qu’elle se repose, et nous devions partir chacun de notre côté, mais les choses ne s’étaient pas déroulées de cette façon et ça me perturbait énormément. Parfois, quand je me disais qu’un jour où l’autre, on devrait continuer notre route chacun de notre côté, et rien qu’à cette pensée, ça m’énervait. Pourquoi ? Je n’en avais aucune idée. Ca me saoulait d’y penser, voilà tout !

Je craignais fortement que si ce jour viendrait, je ne serais pas capable de la laisser partir et ça, c’était inconcevable. A plusieurs reprises, j’avais pu constater que c’était quand on formait un groupe qu’on avait le plus de risque de mourir. Or survivre était ma priorité numéro 1. Le reste, je m’en foutais. Je craignais qu’avoir couché avec Mary-Alice m’avait rapproché encore plus d’elle et elle faisait naître en moi des choses que je ne comprenais pas et que je ne voulais pas comprendre. Du coup, depuis ce jour-là, j’étais très distant avec elle. Je craignais le pire en ce qui nous concernait et du coup, j’échangeais avec elle le strict minimum d’information. Notre voyage s’était fait silencieux alors qu’avant, nous parlions de tout et de rien. Parfois, Mary-Alice essayait de lancer une discussion sur ce qu’il s’était passé à l’arrière des sièges de ma camionnette, mais à chaque fois je changeais de conversation ou je restais sourd. Okay, ce n’était pas sympa, mais je n’avais pas envie d’en reparler.

Je n’avais pas envie de me lancer dans une analyse de ce qu’il s’était passé. On avait couché ensemble, oui, mais je n’avais pas envie de comprendre ce que ça impliquait. Sauf que Mary-Alice n’abandonnait pas. Il ne s’était pas passé une seule journée sans qu’elle n’essaie de lancer la conversation. Nous avions quitté le Nord des Etats-Unis et nous voyagions à présent dans le sud du pays, en silence. Les émissions radios étaient mortes depuis l’apocalypse, du coup, il n’y avait même plus la radio pour combler tout ça. Le réservoir de la camionnette commençait à être vide et il faudrait que je fasse le plein le plus rapidement possible. Au bout d’une heure de route, je trouvais une pompe à essence, déserte, bien sur, mais il y avait toujours des chances pour que les pompes ne soient pas totalement vides. Je nous arrêtais face à une pompe et quand je coupais le moteur, Mary-Alice relança la conversation que je fuyais depuis deux semaines. Je soupirais et tournais la tête vers elle.

En voyant sa tête, je compris très vite que cette fois-ci, je n’aurais aucune chance de me défiler. Si, je pouvais toujours continuer à faire la sourde oreille, mais bon… Je posais mes mains sur le volant et regardais en face de moi pendant quelques secondes. Je soupirais à nouveau et reportais mon attention sur elle :

- Parler de quoi ? Y’a rien à dire, on a couché ensemble, voilà. Il n’y a pas besoin d’en faire toute une histoire.

Ca, c’était ce dont moi j’essayais de me convaincre, mais j’étais beaucoup trop fier pour dire le contraire alors…
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Comme une tension dans l'air (adam) Empty
MessageSujet: Re: Comme une tension dans l'air (adam) Comme une tension dans l'air (adam) Icon_minitimeJeu 26 Déc - 18:22




Mary-Alice & Adam
Comme une tension dans l'air
Je suis chiante quand je veux savoir quelque chose, je regardais donc Adam pour lui dire ce dont je pensais. Il faut qu’on en parle, qu’on mette les points sur les « i » qu’il me dise ce qu’il pense bordel ! Pas qu’il me laisse dans le doute et dans l’embarras, parce que cette histoire commence sérieusement à me gonfler. Je commençais donc par taper, pour ainsi dire, du poing sur la table, que l’on mette enfin cartes sur table, parce que bon, on va dire que j’ai développé des sentiments pour lui, mais c’est certainement due à la situation : l’Apocalypse, la dernière chose avant de claquer, tout ça, tout ça … donc mon cerveau est trop con, il dirige mon cœur et PAF je suis amoureuse de cet abruti ! Cependant, mon cœur se serra lorsqu’il me balança de but en blanc la chose. Je déglutie, serra des dents et piqua au vif « C’est pour ça que tu m’ignores d’une force pas possible depuis qu’on a fait ça ! Espèce d’abruti ! Tu sais quoi ? MERDE ! », voila, c’est dit, même en beuglant comme une folle, tant pis si les zombies allaient débarquer. Je finis par soupirer, sourcils froncer, les poings serrés « J’suis vraiment conne d’avoir cru qu’il allait avoir … un truc entre nous. Tu restes juste un pauvre type parmi tant d’autre et moi, une abrutie qui s’est faite dépucelée à l’arrière d’un van après le passage d’une horde de zombie. Tu sais quoi ? J’aurais mieux fait d’être restée dans mon coin … j’pense que c’est ce que j’vais faire », tournant les talons, baissant la tête, je me suis mise à marcher vers le vanne pour prendre mon sac ainsi que mes affaires. Et ma corde, oui parce que je l’utilise pour m’attacher quand je dors dans un arbre. Bon bah, terminé les dodos dans un coin un peu plus douillet et sûr, mais c’est soit me faire prendre pour une conne et être un boulet à ses pattes, soit partir seule à l’aventure. Prenant donc mon sac, je le mis sur le dos et partie d’un air assuré loin de lui … bordel pourquoi j’ai envie de pleurer … mais je suis une nana, je fonctionne à l’impulsion, et je suis tombée amoureuse comme une idiote

BY .TITANIUMWAY


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Comme une tension dans l'air (adam) Empty
MessageSujet: Re: Comme une tension dans l'air (adam) Comme une tension dans l'air (adam) Icon_minitimeSam 28 Déc - 12:08

Mary-Alice voulait qu’on s’explique. Elle y tenait tellement que ça lui arrachait presque la bouche de ne pas en parler si bien qu’elle était constamment entrain de me relancer pour qu’on discute de ce qu’il s’était passé ce jour là, après le passage d’une horde. Elle ne pouvait pas comprendre que moi, si je changeais systématiquement de conversation ou je ne répondais pas, c’était parce que je n’avais pas envie ? De quoi est-ce qu’elle voulait qu’on parle exactement ? Je ne lui laissais pas vraiment l’occasion de me le dire, je voulais bien l’admettre. Enfin, je ne voyais pas trop ce qu’elle voulait qu’on ajoute à ça. Il n’y avait pas besoin d’en faire un dessin ? Mais elle était tenace et ne lâchait vraiment pas le morceau.

J’avais eu le malheur de nous arrêter à cette station essence et à nouveau, elle me sauta limite à la gorge pour qu’on en parle. Elle me saoulait ! Non mais sérieusement, elle était chiante ! Quoi ? Elle allait avoir ses règles, c’est ça ? C’était pour ça qu’elle était aussi chiante ? D’ailleurs, le fait qu’elle ait ses règles, ça n’allait pas attirer les zombies comme des mouches ? Ouais bon… On allait éviter de penser à ça parce que c’était dégueulasse ! Je préférais faire l’impasse là-dessus. Les mains posées sur le volant, j’avais répondu qu’il n’y avait absolument rien à dire sur ce qu’il s’était passé. On avait simplement couché ensemble. J’aurais pu rajouter que c’était cool, mais en voyant sa tête, j’avais préféré ne rien ajouter.

- Mais j’t’ignore pas ! J’te répond la plupart du temps et quand je répond pas ça veut dire que y’a rien à dire ! C’est pas bien compliqué quand même !

Ouais sauf que les filles, c’était toujours beaucoup plus compliqué que les mecs ! Sérieux on n’avait toujours pas trouvé le manuel pour nous aider à les comprendre. Et en plus, elle s’énervait alors que c’était moi qu’elle avait harcelé pour qu’on parle. Ben voilà, elle aurait laissé tomber, elle n’aurait eu aucune raison pour péter sa durite.

- Ben tu voulais en parler, voilà c’est fait !

Je passais une main dans mes cheveux quand elle m’avoua qu’elle croyait qu’il allait y avoir quelque chose entre nous. D’ailleurs, l’entendre dire ça me fit tourner la tête vers elle. Je la fixais d’un air surpris. Franchement, c’était justement ça qui me faisait flipper. Je m’étais juré de n’avoir absolument aucune attache tant que cette merde ne serait pas finie et voilà qu’elle me parlait d’une possible relation. Non mais… Comment est-ce qu’elle pouvait envisager un truc pareil ? Je serais les dents quand elle me traita de pauvre type. Non mais sérieux quoi ! J’avais accepté qu’elle vienne avec moi et c’était moi le méchant dans l’histoire ? Pitié, dites-moi que je rêve ! Parce que là, c’était gros !

Et puis finalement, j’eus le droit au moment mélodramatique quand elle quitta la camionnette pour prendre ses affaires. Je lâchais un soupire. Ce qu’elle pouvait m’énerver quand elle faisait ça ! Bordel ! Je sortis de la camionnette et lâchais :

- Alors quoi ? Tu te casses, au milieu de nulle part ? J’te signale qu’on est à des kilomètres d’une quelconque habitation ou d’un endroit sur ! Arrête de faire ta frustrée et reviens ici s’te plait ! M’oblige pas à te remettre dans la voiture et à t’y bâillonner pour que tu y restes !

J’étais capable de le faire, ça ne me faisait vraiment pas peur !
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Comme une tension dans l'air (adam) Empty
MessageSujet: Re: Comme une tension dans l'air (adam) Comme une tension dans l'air (adam) Icon_minitimeLun 13 Jan - 21:58




Mary-Alice & Adam
Comme une tension dans l'air
Je le regarde avec cette impression qu’il se fout de ma gueule puissance 3000. Déglutissant, serrant les dents, je secoue la tête et soupire. Oui, il se fout de moi. Le regardant dans les yeux, je l’écoutais sans rien dire, sentant la colère monter en moi, j’avais cette sensation qu’il me mentait qu’il ne jouait pas franc jeu avec moi. A chaque phrases que je lui dis, il ne répond pas, il esquive chaque discussion de cette fameuse journée et m’envoie boulet assez sèchement. Là, c’est le mec qui s’enfuit parce qu’il ne sait pas quoi dire et ça m’énerve. Je préfère à la rigueur qu’il me dit que j’étais juste un amusement, sans plus. S’il n’y avait pas de froid ou d’atmosphère bizarre, je m’en foutrais, mais là c’était juste chiant et intenable. J’étais aussi blessée, car je pensais qu’il y avait quelque chose entre nous et je le lui avoue. Sa tête choquée me blessa encore plus. Bah oui crétin, j’suis vierge et du coup je développe plus facilement des sentiments que les nanas qui connaissent ce genre de conneries ! « Pauvre con … t’es un menteur, tu t’fiche de moi … j’suis vraiment conne … », fronçant les sourcils, parlant pour moi-même, regardant le sol, je ne savais pas si le cogner serait une solution ou non, mais en tout cas, je soupire et déclare que je vais me barrer. Je suis donc sortie de la camionnette pour prendre mes affaires. Enervé, Adam sorti à son tour et me râla dans la gueule. Les nerfs me jouent encore une fois des tours et mon avis de lui péter ses dents commence à devenir de plus en plus forte « Ecoute … la ferme ok ? Je peux pas … rester avec toi avec ce que je ressens. Je peux pas parce que … tu joue pas franc jeu avec moi, tu prends trop de gant, ouais j’suis une nana sensible ouais … mais merde je veux de la sincérité ! Ok ça peut faire mal, mais c’est honnête. Là, tu t’fous juste de moi. Je préfère partir et si tu me retiens … jte considère comme un zombie et te fracasse la tête. J’ai déjà vécu des situations similaires ou des connards ont … m’ont retenu mais jme suis enfuie à temps en les tuant parce que j’avais pas le choix … fous moi juste … la paix ok ? C’est tet’ une crise à la con d’une nana blessée, mais laisse moi juste m’enfuir », déglutissant, je ne supportais pas parler de ce que j’ai failli subir. Un viol. Les larmes aux yeux, je pris mes affaires maladroitement et en tremblant avant de tourner les talons pour partir loin de cet abruti. Je voulais juste partir loin … avoir mal c’est vraiment la pire merde … j’aurais préféré une balle dans le crâne qu’avoir le cœur blessé, alors j'ai commencé à marcher ... en espérant qu'il ne me retienne pas

BY .TITANIUMWAY


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous

Invité
Invité



Comme une tension dans l'air (adam) Empty
MessageSujet: Re: Comme une tension dans l'air (adam) Comme une tension dans l'air (adam) Icon_minitimeMer 22 Jan - 12:30

Les filles, ben c’était chiant ! Ca réfléchissait tout le temps, ça voulait des explications à tout va… Bref, de quoi péter un plomb à nous, les hommes, qui ne cherchions pas forcément midi à quatorze heures ! Je ne voyais vraiment pas quoi répondre à Mary-Alice sur le fait qu’on avait couché ensemble. Je ne saurais même pas lui dire pourquoi est-ce qu’on avait fait ça ? Par envie ? Forcément que oui. Parce qu’on avait été sur le point de vivre un truc horrible si les zombies nous avaient vus ? Probablement… Bref, je n’avais pas de réponse définitive à lui donner. Elle m’en demandait vraiment de trop. Surtout que l’ambiance avait vraiment changé après ça… C’était ça le pire. Tout avait changé. Qui aurait cru que coucher ensemble provoquerait un truc pareil ? Surement pas moi !

Quand elle m’avoua qu’elle pensait qu’il y aurait un truc entre nous, je ne pus m’empêcher de flipper. C’était justement ce que je fuyais depuis le début de cette apocalypse. Sérieusement, ça faisait peur de s’attacher à quelqu’un quand on savait qu’on pouvait le perdre à tout moment. Hors, moi, je m’étais attaché à cette rouquine, et ça me faisait flipper. S’il lui arrivait un truc, qui pourrait m’assurer que je ne me jetterais pas au beau milieu d’une horde de zombies pour me laisser bouffer ? Absolument personne. Je m’étais juré de survivre coute que coute, du coup, c’était pour ça que je m’étais promis de ne pas m’attacher à quelqu’un parce que je n’aurais aucun regret à me tirer en courant sans me retourner quand les choses se compliqueraient.

Enfin bon, Mary-Alice eut le loisir de m’insulter avant de commencer à se barrer. Je lâchais un soupire d’énervement. Sérieusement, les femmes, c’était de quoi se faire des cheveux blancs. C’était étonnant que je n’ai toujours pas pété un plomb étant donné que je n’étais pas un exemple de patience. A mon tour, je sortis de la camionnette pour lui dire de ramener ses fesses ici. Où est-ce qu’elle voulait aller maintenant alors qu’on était au beau milieu de nulle part. Elle faisait une connerie, mais elle en avait rien à faire apparemment. Sérieusement, elle commençait à me saouler avec ses principes de petite fille prude, gentille et qui rêve du grand amour. C’était la fin du monde, les Walt Disney, c’était cool avant. Mais ça n’avait jamais été une réalité et encore moi aujourd’hui !

Je levais les yeux au ciel quand elle menaça de me tuer si j’essayais de l’approcher. Allons bon ! Là, ça partait vraiment trop loin. Je me préparais à lui crier dessus quand elle m’avoua qu’elle avait déjà dû tuer des gens qui avaient essayé d’abuser d’elle. Pour le coup, ça m’avait un peu passé l’envie de lui crier dessus, mais ce n’était que temporaire parce que quand elle tourna les talons pour s’en aller, je me mis en marche jusqu’à elle. Je la rattrapais assez rapidement, faisant quand même gaffe à ce qu’elle ne me tire pas dessus parce qu’elle en aurait été capable, mais en la voyant ne pas se retourner, je l’emprisonnais dans mes bras, collant son dos contre mon torse. De cette façon, je l’empêchais de tenter quoi que ce soit contre moi parce qu’elle serait encore capable de me planter, même maintenant.

Je posais mon menton sur son épaule, tout en la gardant contre moi. J’ignorais comment elle allait finir par réagir, je risquais peut-être gros en faisant ça, mais je ne pouvais pas la laisser partir comme ça. Certes, il avait été convenu qu’elle ne fasse qu’un morceau de chemin avec moi et qu’elle parte à un moment ou un autre, mais pas de cette façon. Ce n’était pas grand-chose que je demandais. Mais en cet instant, ça semblait être le bout du monde. Tranquillement, je nichais mon visage dans le creux de son cou et fermais les yeux, m’attendant à avoir mal à tout instant et murmurais à son oreille :

- Restes avec moi… Si tu veux partir, je ne te retiendrais pas, mais pas ici, pas comme ça.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé



Comme une tension dans l'air (adam) Empty
MessageSujet: Re: Comme une tension dans l'air (adam) Comme une tension dans l'air (adam) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Comme une tension dans l'air (adam)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Rien ne se passe jamais comme prévu.
» [Flashback] Comme avant, comme avant. | Oliver
» Une rencontre peu commune (adam)
» Meredith & Adam - Because I want to survive
» Mourir comme on a vécu ~ [PV]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BORN TO BE A WALKER :: ARE YOU ALIVE ? :: CEMETERY :: ARCHIVES DES RPS :: RPS NON FINIS-