I've seen worst. Ft. Charlie
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Levy Ó Ceallacháin

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MessageSujet: I've seen worst. Ft. Charlie I've seen worst. Ft. Charlie Icon_minitimeMer 11 Sep - 15:03


I've seen worst
Charlie et Levy

« You can trust no one. »
Les journées s'écoulaient et je pensais à lui, tout le temps, en permanence. C'était pire qu'avant. Tout me ramenait sempiternellement à mon père. Cela faisait des mois que nous étions dans ce village, des mois que je reculais l'échéance, mais je DEVAIS lui parler. Pour de vrai. Sans filtre. Sans plus rien pour ralentir notre relation aux abois. J'ai besoin de mon père, et qu'on quitte cet endroit. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'ai l'impression que plus on reste ici, plus le danger nous guette et se rapproche et qu'un matin on sera pris au piège. Et ce qui nous semblait être une muraille de protection s'avérera être les barreaux d'une prison. Je faisais les cent pas à l'entrée du bois. Il était parti en expédition, et comme à chaque fois j'ignorais s'il reviendrait ou non. Mon père était fort, mais pas indestructible. Cependant, les rayons du soleil venaient tout juste d'éclore au-dessus du village, il ne serait sans doute pas de retour avant un bon moment. Il me fallait trouver une occupation. C'est pourquoi, je me suis mise en quête de rassembler nos affaires (l'essentiel surtout) dans un des coffres des véhicules se trouvant au garage. Une cachette, mais pas seulement. Je voulais qu'on prenne la rover que Cris avait tout juste réparée (il a fait les essais hier) et qu'on se tire au plus vite, laissant le passé derrière nous, dans tous les sens du terme. Cet endroit trop beau pour être vrai m'étouffe plus concrètement que la fumée émanant d'un feu de forêt ravageur. Mais pas autant qu'une présence qui ne saurait tarder à s'intégrer dans mon décors. Une présence qui ne peut être mon boss étant donné que c'est son jour de congé. Mon père peut-être ? Un sourire inconscient se dessine sur mes lèvres tremblantes alors que je me retourne fermement face à celui que je pense être l'homme que j'attendais. Celui que je repousse depuis des mois à chaque fois qu'il a le malheur d'opérer un pas dans ma direction. Celui que, aujourd'hui, je ne rejetterai plus. Mais mon sourire s'écroule, aussi aisément qu'un immeuble soumis à un tremblement de terre, alors que mes yeux à l'éclat étonnés découvrent un visage inattendu, mais pas inconnu. " Toi… " murmurais-je, une voix marquée par l'effroi en dépit de ma volonté, en reculant d'un pas peu assuré. Attrapant par instinct le premier objet lourd et en métal à ma portée, d'une main habile. " Qu'est-ce que tu fais là ? " le sommais-je en continuant de reculer, mon arme néanmoins brandis avec fougue face à cet homme autrefois enfermé parmi les dérangés du camp. " Ils ne voulaient plus de toi chez les fous ? Ou tu t'es enfuis ? " cela faisait-il une différence ? Je l'avais menacé. Peut-être qu'à présent, il voudrait tout simplement m'éliminer. Or, il n'y avait plus de barreau pour me protéger. " Reste loin ou j'appelle les gardes. " simple mesure de sécurité que cette menace. Je ne quitte pas l'homme du regard, effrayée et le coeur battant à tout rompre, pour sûr.
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Charlie Chevalier

Charlie Chevalier
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MessageSujet: Re: I've seen worst. Ft. Charlie I've seen worst. Ft. Charlie Icon_minitimeVen 18 Oct - 6:29



I've seen worst

Don't be afraid of being scared.

◊ ◊ ◊

« Toi... », elle souffle. « Moi », répond-il, un demi sourire accroché aux lèvres. Pourquoi semble-t-elle surprise? En fait, c'est la surprise, dessinée sur les traits de son visage, qui lui procure son sourire à peine voilée. La fille est aux aguets, en proie à une peur qu'elle ne pensait pas vivre aujourd'hui. Évidemment, ça lui procure un sentiment de fierté, à son ego, qu'elle réagisse ainsi à sa présence. Ne l'avait-il pas mise en garde face aux hommes prêts à tout pour survivre, quitte à lui faire du mal même en dehors des cellules? Il aime savoir qu'il lui fait cet effet. Après tout, c'est un être vil, manipulateur, un homme rusé, sournois. Ce qui le différencie des prédateurs en proie à la chair fraîche, à cet instant précis, se sont ses mains glissées à l'intérieur des poches de son veston en jean déchiré par endroit. Le prédateur, il se serait approprié les choses en touchant : en la touchant elle. Une nuance que peu remarquerait. Elle fait partie de ce " peu " surtout lorsqu'elle brandit l'arme improvisée. C'est la curiosité, sans doute, qui l'a attiré vers elle en l'apercevant.

« T'avais l'intention de fuir quelque chose?. » Il demande, faisant volontairement abstraction de cette arme. Charlie, il entre dans cet endroit comme si c'était chez lui. Il n'a jamais vraiment eu de foyer, il s'est donc adapté à tous les environnements qu'il pouvait trouver, même avant l'apocalypse : salon, salle du personnel, voiture, garage, cage, caravane, etc. Certes, il ne se gêne pas d'entrer, mais c'est parfois troublant de prendre conscience que nul endroit n'est vraiment à lui. Pendant un temps, il a même cru qu'il trouverait cet endroit tant souhaité avec Andrew. Mais comment aurait-il pu gérer? Charlie est incapable de maintenir ses bonnes habitudes. Son sourire déjà présent, il s'élargit aux propos de la fille. Il pose longuement ses yeux sur elle, haussant les épaules. « Je suis peut-être fou, mais je ne me suis pas enfui. »

Leur première et dernière conversation, à ce jour, lui revient en mémoire. « Je pourrais te tuer trois fois avant qu'un garde n'arrive jusqu'ici. Ils ont tous les yeux rivés vers l'extérieur, croyant la menace en dehors de ces murs. Si j'étais toi, j'éviterais les menaces et je baisserais cette arme.» Charlie n'est aucunement intimidée par cette fille, pas après les affreux mois qu'il vient de traverser. Il pourrait même qualifier sa vie de " merdique ". Il a certainement été confronté à des batailles de rues dont elle ne pourrait soupçonner l'existence. Il faisait pitié, dans sa cellule, mais il est sorti désormais. Et Charlie n'est pas un petit joueur, même s'il se garde des réserves. « Alors c'est de là que venait ta confiance, des barreaux qui te séparaient de moi? En fait, quand je t'ai aperçu, je me suis demandé : " il avance bien, son plan désastreux? " » Il s'adosse à un plan de travail, ses mains toujours soigneusement rangées. Il n'aimerait pas qu'elle imagine des choses. Pourrait-elle imaginer des choses?

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Dernière édition par Charlie Chevalier le Sam 2 Nov - 6:23, édité 1 fois
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Levy Ó Ceallacháin

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MessageSujet: Re: I've seen worst. Ft. Charlie I've seen worst. Ft. Charlie Icon_minitimeMer 30 Oct - 14:50


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Charlie et Levy

« You can trust no one. »
Qu'elle le veuille ou non, cet ancien prisonnier avait entièrement raison. Levy pouvait se débrouiller, en jouant par un élément de surprise et courir à toutes jambes pour s'échapper, et peut-être trouver de l'aide. Mais dans cette pièce poussiéreuse, dans laquelle elle était enfermée avec un individu potentiellement dangereux, il n'y avait qu'une porte de sortie, et le-dit individu était devant. Même la désarmer ne serait pas bien difficile tant la rouquine était prise de court. Pourtant, l'ex tolard se met sur le côté, les mains dans les poches, ce qui fait indubitablement froncer les fins sourcils de la plus jeune. Qu'est-ce qu'il fout ? Attendant les explications concernant sa présence étrange et sa manière encore plus bizarre de se comporter, le jeune homme répond enfin à un grand nombre de ses questions, sans forcément le faire exprès. Apparemment, seule la curiosité avait motivé sa venue ici. Il ne venait pas là pour se venger de ses quolibets, et ses insultes, mais pour " prendre des nouvelles ". Par importe son attitude docile, Levy n'y croyait pas une seule seconde. Ce n'était pas logique, ou alors ce gars avait sérieusement un grain. " Ma confiance elle va elle vient. Tu m'as prise par surprise. Mais, c'est bon maintenant, tu ne me fais plus peur. " rétorqua la rouquine, qui reprenait au fil du seconde du poil de la bête. Un tempérament fort, et indomptable, c'était sa nature la plus profonde. Tomber, hésiter, était accordé, mais rester par terre ? Jamais. Un jour elle crèvera de son insolence, mais elle s'en fiche. Vaut mieux mourir debout, que vivre à genoux, pas vrai ? Même si elle n'a rien à lui prouver, la flamboyante rousse s'approche du colosse pas si impressionnant que cela. Sans crainte, elle ancre ses deux pierres de glace dans celles de son interlocuteur, aucun sourire aux lèvres. Probablement qu'à cette seconde, par assurance, elle fait bien plus que son âge. " Et mon plan ne te concerne pas. Alors, je ne vois pas d'autres raisons pour que tu restes ici. Visiblement, je ne veux pas de ta présence, et encore moins de tes jeux tordus. " car Levy voit bien qu'elle a affaire à un être fourbe, et si elle a bien appris quelque chose c'est fuir les psychopathes. Ils sont bien plus menaçants que les rôdeurs, pour sûr.  
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Charlie Chevalier

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MessageSujet: Re: I've seen worst. Ft. Charlie I've seen worst. Ft. Charlie Icon_minitimeSam 2 Nov - 7:13



I've seen worst

Don't be afraid of being scared.

◊ ◊ ◊

« Mes jeux tordus? La fille tient des propos très amusants. Charlie n'était que le spectateur de ses ébauches meurtrières, isolé derrière des barreaux, alors si quelqu'un s'adonne à des jeux tordus c'est bien elle. Elle préfère se dissocier de toutes corruptions. Les intentions de l'homme sont claires, pourtant : il souhaite simplement prendre de ses nouvelles. D'un autre côté, il ne cherche pas à la rassurer. Il adore voir l'inquiétude dans son regard. Non pas de manière méchante, juste que ça prouve qu'elle n'était pas vraiment prête à vouloir la mort de ladite personne. De toute manière, Charlie préfère jouer à des jeux plus élaborés et laborieux. Oui, il joue fréquemment, mais pas aux genres de jeux qu'elle peut imaginer. Sans doute qu'ils ne se situent pas sur le même tableau, tous les deux.

« D'accord. » Charlie acquiesce globalement à ses paroles. Elle prétend que c'est la surprise qui a joué sur sa réaction. Elle prétend qu'elle n'a pas peur de lui. Charlie n'est pas convaincu. « Tu penses réellement que je pourrais te faire du mal? » Il pose la question tout en combinant deux mouvements distincts ; d'abord, il quitte le plan de travail sur lequel il était adossé, ensuite il retire de ses poches les mains enfouies. Sans directement les brandir en évidence, il ne les cache pas non plus. Elle s'est approchée de lui, pourquoi ne pourrait-il pas en faire autant? Elle est grande pour une gamine, le genre de fille qui peut rapidement devenir une femme. Elle est à peine plus petite que lui. Par contre, lui est considérable robuste en comparaison. C'était son métier, de soulever des charges lourdes, aussi bien dire que les carrures vient avec. Qui pourrait croire que Charlie a un jour travaillé honnêtement? Même lui pourrait s'étonner. Elle souhaite le confronter. Voilà sa chance. Elle semble chercher les ennuis par sa simple personnalité, et ce, en plus des quelques manigances à l'isolement. Planté devant elle, il se tient assez droit pour devoir légèrement baisser les yeux afin de croiser son regard.

« Ta présence à l’isolement n'était pas non plus désirée, pourtant t'étais là quand même. Pourquoi es-tu si pressée de me voir partir, t'aime pas qu'on empiète dans ton espace vital? » C'est pourtant ce qu'elle faisait, le lorgnant avec dédain alors qu'il était enfermé dans sa cellule. Il savait qu'il sortirait, heureusement. Le manque de respect de la rouquine était complètement futile à côté de la joie qu'il ressentait à l'idée de pouvoir ressortir. Mais elle est quand même venue le narguer, pensant qu'elle serait éternellement à l'abri des detenus. Qu'aurait-elle fait si l'homme face à elle, présentement, était Evan? Contre lui, elle n'aurait jamais été de taille s'il avait voulu se venger, conscient de n'être qu'un petit pion à qui on n'offre aucune récompense. Ce type aurait pu sortir de cellule et venir l'égorger simplement pour avoir été dérangé dans sa tranquillité. « À voir comment t'es sur la défensive, je présume que ton plan est tombé à l'eau? » Et qu'elle n'est plus à l'aise. S'est-elle raisonnée elle-même, comprenant que ses idées étaient stupides, qu'elle l'aurait regretté toute sa vie, cet acte odieux? « Toi qui avais tant à dire la dernière, ne te retiens pas. Je suis curieux de voir à quel point t'étais sérieuse. »

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MessageSujet: Re: I've seen worst. Ft. Charlie I've seen worst. Ft. Charlie Icon_minitimeJeu 7 Nov - 23:47


I've seen worst
Charlie et Levy

« You can trust no one. »
Il se moque d'elle, du plus profond d'elle-même, Levy le sent. Faut dire qu'il ne se gêne pas pour s'accoutrer d'un air railleurs, presque supérieur qui le rend tout à fait insupportable. Presque arrogant. Mais au jeu de l'arrogance, il a un adversaire de taille face à lui. Car la survivante, est impulsive et fière, mais elle sait marcher sur des sentiers plus ardus, sans se tordre la cheville. Un cerveau jeune, frais, toujours prêt à tout pour s'en sortir par tous les moyens. Même si ces moyens sont parfois questionnables. "Oui, tes jeux tordus. " rétorque la rouquine, sans ciller, alors que ses céruléennes ne quittent pas celles de l'ennemi dont la distance s'amenuise légèrement, pas à pas. Des pas que c'est elle qui prend le risque presque inconsidéré d'opérer. " Car il faut être tordu pour te pointer devant une personne qui ne t'a montré que du mépris. Te considérant comme encore moins qu'une semelle de chaussure. " ajoute Levy, en savourant presque ses mots, si bien choisis. Pernicieuse, elle peut l'être, jusqu'à l'esquisse peu louable de son si beau sourire,  lorsqu'elle ne ressent pas la moindre attache. Et c'est le cas avec ce survivant. Il tentait de l'intimider par sa façon de se tenir, sa carrure imposante, mais s'il savait… A quel point elle avait vu pire que lui. Non, ce ne serait pas lui qui la terroriserait comme une petite fille. Il ne pourrait jamais incarner son pire cauchemar, car le sien est bien réel, et n'est pas dans ce village. Les dieux soient loués. Enfin, l'ancien détenu se déplace tel un serpent, mouvant son corps avec une agilité remarquable pour quelqu'un qui a passé autant de temps à croupir dans une cellule… Des bras saillants, un torse bien développé sous un t-shirt trop étroit et plein de taches. Est-ce qu'il parvenait à respirer là-dessous ? Le regard incontrôlé de Levy s'attarde sur les muscles qui s'y dessinent, car elle n'a pas réellement l'habitude de contempler l'autre sexe. Elle n'est entourée que de vieux croulants, dont les poils gris la répugnent plus qu'autre chose, rares sont les jeunes hommes, beaux de visage, dans ce village. A croire que tous les adolescents sont morts. Et c'est regrettable, Levy adorerait rencontrer des personnes comme elle, qui n'ont pas vraiment eu le temps de goûter à cette autre vie. Mais pour l'instant elle doit se concentrer sur la forme de menace face à elle. Levy préfère ne rien rétorquer quant à ce qu'il serait bel et bien capable de lui faire comme mal. Autant ne pas lui fournir d'indices concrets sur le fond de sa pensée. Il pourrait s'en servir maintenant, ou par la suite, à son désavantage. Il se rapproche, et respire dans son air, elle a presque l'impression qu'il lui vole de l'oxygène, et qu'elle devrait le pousser en arrière pour récupérer son dû. Mais non. Elle le laisse agir comme si elle était la victime, les sourcils légèrement froncés, et un air inébranlable peignant ses traits. Une dureté se dégage d'elle, comme pour prouver une solidité intérieure. " Je ne suis pas entrée dans ta cellule, alors je ne vois pas pourquoi tu te permets de marcher dans mon garage. " rétorqua Levy, toujours sans quitter un instant des yeux cette silhouette pleine de menaces, imprévisible, et potentiellement dangereuse. Ce n'était pas son garage à proprement parler, surtout pour le peu de temps qu'elle y passe à rafistoler les bécanes. Mais c'était son lieu de travail, son territoire. Et un animal défend toujours son territoire. Alors, elle le vivait mal que ce presque inconnu se permette d'être là, de marcher sur ce sol comme s'il était sien, sans y avoir été invité. Il poursuit, comme si de rien était, comme s'il ne sentait pas cette tension qui l'enveloppait, elle, et lui chatouillait les narines comme l'odeur la plus pestilentielle. Levy souffla légèrement, pour relâcher un peu de pression, alors qu'il terminait enfin de s'exprimer. Son regard d'homme toujours parfaitement ancré dans le sien. Un regard sûr de lui, confiant, sans tache ni douleur. Un regard aussi limpide qu'une eau jaillissant d'une cascade un midi en été. Un regard assez beau. Levy recula, comme brûlée. D'un seul pas, adroit celui-là, et croisa résolument ses bras, pour fermer la conversation qui était déjà bien trop avancée à son goût. Ou par un reflexe un peu étrange de protection ? " Je ne voulais pas réellement de ce plan… " qu'importe finalement, de lui fournir quelques détails ? Il n'avait pas été mis à exécution. "J'étais amère, et en colère. Je pensais me débarrasser de ces émotions, mais j'ai compris que le problème ne se résoudrait pas par un assassinat. Que c'était un peu plus profond que la lame que j'aurais plongée pourtant avec joie dans le cœur de n'importe quelle personne qui aurait entravé mon chemin. " pourquoi est-ce qu'elle lui dit cela ? Elle n'en sait rien. De toute façon personne n'est là pour surveiller ses propos pour le moins sanglants. Il n'y a pas de gardes, et les deux survivants ne vivent pas dans un monde où la technologie est suffisamment proliférante pour que Charlie ait attaché un micro sous sous son tee-shirt mille fois trop petit pour lui. " C'est bon ? T'es satisfait ? Tu peux me laisser survivre en paix maintenant ? " Levy n'abaissait pas sa vigilance, jamais. Enfin si, une fois… Avec une seule personne. Son seul ami ici. Le seul qui la rassurait, sans même le faire exprès. Le seul avec lequel sa colère laissait place à des émotions plus humaines, plus calmes… Presque teintées d'amusement. Mais elle voyait bien à qui elle avait affaire en voyant Charlie. Il n'avait rien à voir avec un homme avec lequel on peut baisser sa garde ne serait-ce qu'une seconde. Elle ne le sentait pas, il dégageait un aura inquiétant de psychopathe refoulé. Et son instinct ne la trompait que rarement, alors elle comptait bien suivre son intuition. Et puis... être dans la même pièce que lui l'embaumait d'une émotion plus oppressante qu'elle n'oserait l'admettre. Plus vite il sera loin, mieux ce sera.
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