There’s us and the dead. We survive this by pulling together, not apart (Aiden)
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There’s us and the dead. We survive this by pulling together, not apart (Aiden)

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MessageSujet: There’s us and the dead. We survive this by pulling together, not apart (Aiden) There’s us and the dead. We survive this by pulling together, not apart (Aiden) Icon_minitimeVen 15 Aoû - 19:43


There’s us and the dead.
We survive this by pulling together, not apart.
 

   « Mais tire abruti, tire ! » scanda la voix irritée de la jeune femme à l’intention de l’individu qui se situait devant elle à une dizaine de centimètres, face à une horde de zombies. Tous deux avaient reçu l’ordre de vérifier l’état des lieux et pourquoi pas trouver des vivres et tout ce qui pourrait être utile au camp. Evidemment si la maison avait été déserte, cela aurait été trop facile, mais Faith n’aurait jamais pensé tomber nez à nez avec toute une horde en ouvrant cette porte. De plus l’homme qui lui servait de binôme semblait être un parfait abruti à qui on avait sans doute pas dû apprendre à manier un fusil à pompe. Quelle bande d’abrutis. « Je crois que j’ai plus de munitions » s’entêtait à grommeler l’autre, visiblement dans l’incapacité d’utiliser son arme. « Tu te fous de moi, t’as encore déchargé aucune balle ! » Elle prit alors l’initiative de doubler son acolyte pour le repousser violemment vers le fond de la pièce et braqua de façon téméraire sa propre arme sur les têtes des rôdeurs qui leur barraient la route, explosant une à une les cervelles de ces corps en putréfaction. Peu après, l’homme qui l’accompagnait, nommé Eliott, abandonna son arme et s’empara d’une lame tranchante qui traînait dans le coin pour enfin venir en aide à Faith. C’est pas trop tôt sale con ! Il veut qu’on crève ici ou quoi ? Après plusieurs minutes d’acharnement, les deux habitants partis en excursion parvinrent à bout de cette horde de rôdeurs affamés, non sans mal.

   « Merci pour ton aide précieuse, franchement, ils auraient pas pu me mettre avec un gars compétent sérieux ?! » balança hargneusement la jeune femme après qu’ils se soient extirpés de la bâtisse délabrée, désormais en route pour retrouver les autres membres de l’expédition. Apparemment ce fut la phrase de trop pour Eliott qui la poussa alors violemment au sol, les traits du visage déformés par la haine. Il se pencha ensuite sur Faith tandis qu’elle se remettait lentement du choc, et agrippa sa tignasse blonde. « Tu vas la fermer putain ? La prochaine fois je te laisse à bouffer aux rôdeurs » marmonna-t-il entre ses dents, visiblement très énervé par le comportement qu’elle adoptait à son égard. L’homme, un peu plus âgé que l’aînée Rosenbach, avait sans doute pensé que la petite se serait montrée plus respectueuse envers lui, mais il s’était trompé et venait sans s’en apercevoir d’éveiller l’instinct meurtrier de la blonde. Elle qui s’était forgé un sale caractère et avait appris à se défendre au cours de ses derniers mois ne supportait pas que l’on porte la main sur elle. Or, c’était exactement ce qu’il venait de faire. Elle replia les doigts dans le creux de sa main en le fixant du regard puis laissa son poing s’échouer brutalement sur sa joue. Surpris par ce coup qu’il n’avait pas vu venir, Eliott lâcha son emprise sur sa crinière et tomba à la renverse. Aussitôt il se releva et voulut riposter avec davantage de force en lui assenant un coup lui aussi mais elle l’esquiva de peu. Alors que cette mission allait se transformer en véritable carnage, un groupe de survivants –ceux avec qui ils étaient partis en expédition– arriva de nulle part. Deux personnes, un homme et une femme, s’interposèrent entre le couple qui continuait de se taper dessus et chacun dissuada l’autre d’accomplir des actes aussi stupides. Dans la voiture on prit soin de mettre Faith sur le siège passager tandis qu’Eliott prit place sur la banquette arrière, le plus loin possible de la blonde. La jeune Rosenbach fulminait de toute part, la métaphore parfaite du volcan qui entrait en éruption. Il était quasiment impossible de calmer la tempête, à moins peut-être de rester silencieux tout le long du trajet. Personne ne tenta le diable et le voyage se fit dans un silence assourdissant.

   Une fois arrivée à la base, la tornade blonde déposa son arme à l’entrée comme le stipulait le règlement, laissa un garde effectuer la fouille obligatoire –non sans manquer de lancer quelques injures. Libérée, elle prit aussitôt la direction du bâtiment  principal et s’engouffra dans la grande salle qui servait de réfectoire. Dehors on pouvait apercevoir la lune entourée d’une multitude d’étoiles scintillantes et le voile épais de la nuit qui s’abattait progressivement sur le paysage. En plein milieu de ce mois d’hiver où les températures tournaient autour de 10°C, le temps était assez sec et il devait être près de 20h. L’heure du repas donc. Mais si Faith était venue ici, ce n’était certainement pas pour déguster un bon petit plat réchauffé après la longue journée qu’elle venait de supporter. Ironie bien sûr, tout le monde ici sait que la bouffe est dégueulasse –et encore, le mot est faible. Elle parcourut la salle de ses grandes prunelles émeraude. D’ici plusieurs dizaines de minutes il ferait totalement sombre à l’extérieur, ce qui n’avait rien de rassurant, pourtant Faith s’en réjouissait. Elle adorait passer de longues heures dans la zone 51 à penser qu’elle n’avait nul besoin de se réfugier en haut d’un arbre pour échapper aux rôdeurs ou ce genre de choses. Elle appréciait d’autant plus s’exiler et se retrouver seule avec elle-même, bien que ce soir elle n’en ressentait pas l’envie. Cette nuit elle avait besoin de compagnie et pas n’importe laquelle. Son regard se posa finalement sur une tête brune, cheveux coupés courts. Il se trouvait de dos mais elle était persuadée qu’il s’agissait de lui. Elle s’élança alors d’une démarche élégante et rapide vers cet homme dont elle convoitait tant la présence et une fois face à lui, posa les mains à plat sur la table, toujours debout. La blonde attendit qu’il daigne la regarder à son tour pour lui adresser un mince sourire, presque forcé. Presque. Elle ne pouvait se montrer plus généreuse, c’était dans sa nature. Ou du moins c’est comme ceci que le monde l’avait rendue. « J’ai besoin de me défouler. Quand t’auras fini ce truc dégueu et si t’en as envie aussi, tu sais où me trouver. » La voilà qui minaude de façon plutôt sèche et pressante. Une manière un peu abrupte de lui quémander un peu de compagnie, mais encore une fois on ne pouvait en attendre mieux de sa part. Aimable vous dites ? C’est Faith tout craché, que ça vous plaise ou non. Elle tourna lentement les talons avec un dernier regard appuyé et s’éloigna de son habituelle démarche féline vers le gymnase, laissant à nouveau Aiden seul avec son assiette.
   
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MessageSujet: Re: There’s us and the dead. We survive this by pulling together, not apart (Aiden) There’s us and the dead. We survive this by pulling together, not apart (Aiden) Icon_minitimeDim 24 Aoû - 11:14



there's us and the dead


▽ we survive this by pulling together, not appart ▽
C’était étonnant comme on s’habituait très vite à certaines choses… Enfin, certaines personnes n’y arrivaient pas toujours, à croire que la capacité d’adaptation était différente chez chacun. C’était, cependant, une contrainte à la survie et Aiden ne doutait pas que chaque survivant de la zone 51, ou du moins ceux qui n’étaient pas planqués ici depuis le début de l’épidémie et qui avaient passé un certain temps dehors, possédaient cette faculté, celle de s’adapter au monde changeant et impitoyable d'aujourd’hui. Parce qu’à moins d’avoir été protégé par une personne très compétente, tu pouvais pas survivre dehors sans avoir réussi à capter certaines règles de bases qui allaient contre l’entendement de la société d’avant.

Lui n’avait pas vraiment eu ce problème. Ou bien il ne s’en souvenait pas. Avoir été un junkie en partie SDF vous apprenait déjà quelques bases de survie élémentaire, et vous habituait à dormir à l’air libre, à ne pas manger tous les jours à votre faim, à rester prudent face aux inconnus… Ce qui était légèrement différent alors, c’était qu’ils devaient rester constamment sur leurs gardes, bouger en permanence, lutter contre des monstres sans vie mangeurs de chair humaine… mais cela avait ramené ses souvenirs de combattant et une fois qu’il fut de nouveau capable de tenir une arme sans trembler, le problème avait été pratiquement résolu. Entre temps, oui, il avait dû s’adapter, sans doute. Il avait dû dépendre des autres, devenir un poids pour le groupe, changer ses habitudes et tenter de se sevrer de sa fiancée préférée… surtout par manque de stock et parce qu’on le surveillait de près que par véritable envie.

Mais le plus dur… Le plus dur avait sans doute été les pertes humaines sur le long de la route, les gens qu’ils n’avaient pas pu sauver, ceux dont ils avaient été séparés au bout d’un moment, ceux qui étaient morts pour rien, ou même pour quelque chose, tout simplement parce qu’un rôdeur passait par là.

Mais peut-on vraiment s’habituer à ce genre de chose sans perdre sa part d’humanité ?

Il espérait que non, vraiment. Mais il savait qu’au dehors de ces murs sécurisé et cette petite communauté humaine, voire même en dedans, d’autres monstres que les rôdeurs avaient dû naître, bien vivants, et encore plus dangereux. Du coup, il se mettait à espérer que ces monstres-là étaient loin...

C’était ce genre de choses qui lui passaient par la tête lorsqu’il se rendait compte qu’il venait s’installer à une table du mess, vers 20h, sans grande envie et presque par habitude. C’était son instinct de survie qui parlait lorsqu’il venait remplir son estomac à des heures régulières, parce qu’il n’avait rien de mieux à faire et que personne ne savait quand est-ce que le prochain repas pourrait arriver. S’il doutait que la zone 51 puisse être un jour envahie, il avait un jour entraperçue une de ces hordes monstrueuses avant de fuir à toute(s) jambe(s). Qui pouvait prétendre être certain que la mort ne viendrait pas les chercher, un de ces quatre, planqués ici ou dehors ?

Alors, oui, la bouffe était dégueulasse, mais elle avait le mérite de nourrir son corps et c’était tout ce dont il avait besoin. Ca devait être plus facile, supposait-il, lorsqu’on avait passé les 11 dernières années de sa vie à manger ce qu’on avait, en finissant par oublier que les aliments pouvaient avoir un meilleur goût. Mais alors, ça lui arrivait quand même de se taper un steak ou un hamburger en de rares occasions. Où étaient donc passés ces bœufs, aujourd’hui ? L’élevage n’était plus une pratique courante ces derniers temps… Aujourd’hui, ce qui était mangé provenaient des restes de l’humanité d'avant, retrouvés lors d’expéditions dangereuses au dehors de la zone.

En parlant d’expédition, il ne lui semblait pas que la dernière soit déjà rentrée, malgré la nuit qui commençait à tomber... Mâchant sans grand entrain, il se mit à se demander ce qui avait bien pu les retarder, et commença à espérer que ce ne fut rien de grave. Il avait voulu les accompagner… Il avait voulu, mais le groupe était déjà complet lorsqu’il avait entendu dire qu’ils sortaient, et il n’était pas d’humeur à se battre pour se faire une place aujourd’hui. Il avait passé la journée à ruminer de sombres pensées. Sortir aurait autant pu lui changer les idées que le mettre en position de faiblesse, lui et ses coéquipiers. Et il avait déjà prouvé qu’il n’avait pas de chance à ce genre de tirage au sort. Chaque soldat devait savoir quand il était temps d’arrêter de tirer sur la corde pour ne pas trop tenter le diable. Alors il les avait regardé partir avant de retourner à ses tâches de la journée.

Mais il espérait vraiment que Faith et les autres n’aient rien et qu’ils allaient bientôt passer cette porte. Et ce fut pile à ce moment là que deux mains frappèrent sa table pour attirer son attention.

Cachant un demi sourire de soulagement, il leva les yeux sur la jeune femme qui se tenait debout face à lui, telle une furie blonde qui lui semblait capable de renverser la table de 100 kg si elle se mettait à lâcher toute la colère qui grondait en elle. Il haussa un sourcil interrogateur à cette vue, finissant sa bouchée en silence et l’observant tout en confirmant mentalement son hypothèse que quelque chose s’était mal passé. Le tout allait être de savoir quoi, et pour qui. L’émoi et l’effervescence du retour aurait fait plus de bruit si cela avait vraiment été grave, heureusement.

« J’arrive » Finit-il par répondre, simplement, à son agréable invitation.

Il ne s’en formalisait pas, Faith était comme ça, il l’avait compris depuis quelques semaines, même s’il s’était donné pour mission top secrète de la dérider un peu. Ou d’essayer. La tâche était plus compliquée qu’il n’y paraissait au première abord, même s’il était arrivé, de temps en temps, à lui arracher une conversation plus ou moins agréable. Un exploit dont il était plutôt fier d’ailleurs.

Il termina donc rapidement son assiette, ou ce qu’il en restait, et se leva alors qu’elle disparaissait déjà derrière les portes de la cantine. Deux minutes plus tard, il poussait à son tour les portes du gymnase pour se diriger vers elle. Lui n’avait pas spécialement le besoin de se défouler, mais c’était une distraction qu’il accueillait avec grand plaisir, en plus de la compagnie.

« Alors, c’est quoi le programme ? » Demanda-t-il en s’approchant.
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: There’s us and the dead. We survive this by pulling together, not apart (Aiden) There’s us and the dead. We survive this by pulling together, not apart (Aiden) Icon_minitimeVen 29 Aoû - 17:56


There’s us and the dead.
We survive this by pulling together, not apart.
 

     Elle franchit à nouveau les portes du réfectoire pour s’en extraire cette fois-ci, d’un pas résolu. Elle était sincèrement satisfaite qu’Aiden ait accepté son offre, après tout il avait toutes les raisons de décliner cette invitation peu enthousiaste. Malgré la rage qui tambourinait frénétiquement contre ses côtes, elle ne put s’empêcher d’émettre un sourire quand elle entendit la porte s’ouvrir puis se fermer une seconde fois. Pas besoin de se retourner pour savoir qu’il s’agissait d’Aiden, elle aurait reconnu sa démarche chancelante pratiquement imperceptible –sauf pour la blonde–, entre mille. Les couloirs ternes et uniformes défilaient sous ses yeux alors qu’elle ouvrait une nouvelle porte qui la conduisit tout droit dans le gymnase de la zone. Elle se rappelait vaguement de l’endroit les premières fois où elle s’y était rendue, un peu moins d’un an auparavant. La salle avait connu de nombreuses modifications depuis, aussi bien dans son agencement que l’ajout de divers instruments. Un mur d’escalade recouvrait une des façades sur plusieurs mètres, des appareils de musculation occupaient tout un coin de la pièce. Depuis peu des gros sacs de plusieurs dizaines de kilo, semblables à des punching-balls, étaient suspendu au plafond, devenant même le divertissement majeur de Faith au fil des semaines. Elle se perdait progressivement dans la contemplation de chacun de ces outils qu’elle idolâtrait, d’autant plus en compagnie d’Aiden. En parlant de lui, il fit irruption au même instant dans la salle dédiée au sport, ôtant la blonde à ses rêveries. Aussitôt elle se tourna dans sa direction alors que sa voix rassurante lui parvenait distinctement aux oreilles, comme une caresse agréable. Son sourire s’était éclipsé mais on pouvait tout de même constater qu’elle était plus sereine qu’auparavant. Sans doute la présence du jeune homme y était-elle pour quelque chose, à son insu.

    Contrairement à ce qu’elle pouvait laisser paraître, Faith éprouvait une certaine forme de reconnaissance envers son acolyte boiteux. Reconnaissance qu’elle dissimulait à merveille derrière quelques phrases sarcastiques entre autres. Mais dans ses rares jours de bonté elle savait aussi se montrer agréable, bien que cela reste rare. Elle estimait Aiden sans doute plus qu’un bon nombre de personnes ici, consciente que cet homme de vingt-neuf ans devait avoir vécu bien plus de choses en quelques années qu’elle depuis sa naissance. Ils ne parlaient pas beaucoup de leurs passés respectifs, elle ne se hasardait pas à lui poser de questions et il en faisait de même. Quand bien même l’un d’eux se montrait désireux d’en entendre davantage, chacun apprenait à apprivoiser cette curiosité dévorante. Du moins il s’agissait du cas de Faith qui rechignait chaque fois que leurs discussions dépassaient le stade des formalités, chose assez inhabituelle. C’était sans doute mieux ainsi. Il ne connaissait rien de ses antécédents, elle savait juste que la drogue avait partagé sa vie à une certaine époque sans se douter qu’il n’avait pas totalement rompu les liens. Et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. S’il y avait bien une chose que ce chaos avait enseigné à notre poupée blonde, c’était bien qu’il ne fallait s’attacher à rien ni personne dans ce milieu éphémère. Puisque tôt ou tard la nature vous reprenait tout ce que vous aviez acquis, sans le moindre scrupule. Et elle ne voulait pas courir le risque avec Aiden, qui d’une certaine manière lui rappelait la complicité silencieuse qu’elle avait entretenu avec sa sœur autrefois.

    La voilà, frêle et déboussolée, qui se mettait à songer à son passé, sa défunte sœur ; en devenait presque pitoyable. Elle ne pouvait se permettre de dévoiler une quelconque faiblesse devant l’ancien soldat, c’est pourquoi elle préféra se remémorer la violence avec laquelle son corps s’était écrasé contre la terre battue. Le cynisme qui suintait des lèvres de son bourreau et se répandait dans l’atmosphère. La haine qu’elle lisait délibérément sur ses traits et son insatiable soif de tuer. Ainsi fonctionnait Faith : elle préférait se focaliser sur la souffrance et la douleur que paraître naïve et nostalgique. Un moyen efficace d’accroître son apathie envers l’extérieur, en empruntant un chemin périlleux qui la conduirait inévitablement à sa perte. Tragique destinée. Lorsqu’Aiden fut suffisamment proche de la jeune femme, elle planta son regard d’émeraude, acéré et déconcertant, dans le sien plus doux et bienveillant. Malgré ses airs de vilain garçon, dernier de la classe et tout ce qui s’en suit, son visage lui inspirait une certaine confiance. Il devait d’ailleurs être le seul à pouvoir l’approcher d’aussi près sans risquer de se manger une gifle.

    « Apprends-moi à maîtriser un homme, un vrai je veux dire. » Elle se tut aussitôt, comme si cette simple requête était déjà trop demandée. Elle se pinça machinalement les lèvres et glissa ses doigts dans sa crinière dorée, réflexe qui trahissait son incertitude. Considérant son mollet amoché, Faith se doutait qu’il ne serait pas aisé pour son interlocuteur de répondre à ses désirs mais elle gardait espoir qu’il accepte tout de même. Jusqu’ici ils avaient toujours fait les 400 coups ensemble, que ce soit dans ce gymnase-même ou en dehors de la zone. Ce n’était pas une blessure, aussi dévastatrice soit-elle, qui ferait reculer le jeune homme. « Visiblement y a pas que des rôdeurs dont on doit se méfier, dans le coin. » Elle n’en dit pas plus, ne voulant pas s’attarder sur le sujet. Si Aiden exigeait davantage d’explications, il lui suffirait de poser la question. Et encore, elle ne savait même pas si elle serait en mesure de lui fournir les réponses qu’il attendrait. Loin d’elle l’envie de lui raconter à quel point sa journée avait été un véritable fiasco. En fait, elle aurait du l’emmener avec elle, au moins elle aurait été en sécurité, ou du moins aurait eu l’illusion de se croire en sûreté. Finalement elle se permit l’ombre d’un sourire aux commissures des lèvres et ajouta, avec son habituelle nonchalance qui la qualifiait si bien : « Fais ce que tu as à faire d’accord ? Si je dois bouffer le sol c’est pas grave. Pas de cadeau. Tu connais le deal. »
 
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Aileen L. Blackhood

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MessageSujet: Re: There’s us and the dead. We survive this by pulling together, not apart (Aiden) There’s us and the dead. We survive this by pulling together, not apart (Aiden) Icon_minitimeSam 25 Oct - 15:57

Rp archivé.
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