Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin]
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Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin]

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MessageSujet: Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin] Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin] Icon_minitimeMer 2 Mai - 11:08

RP basé sur la situation de RP "Boîte de nuit" ici :
Spoiler:


Do not judge my story by the chapter you walked in on

Sara est partie. Un beau matin, elle a pris ses cliques et ses claques, et elle s'est cassée. Quand Dwight a ouvert les yeux, cela n'a été que pour le constater. Il a bien attendu quelques jours de plus dans la maison où ils s'étaient installés, sans doute dans l'espoir insensé de la voir revenir après une petite virée... Mais elle ne l'a jamais fait. Il a attendu dans le vent... Alors il a fumé. Beaucoup fumé. Des joints, bien sûr. Les cigarettes se font très rares, voire même inexistantes. Sara est partie, donc. D'abord, Dwight s'est dit que ce n'était qu'une petite escapade mais en constatant que la plupart de ses affaires n'étaient plus là, il a compris. Il n'est pas idiot, il sait que c'est à la fois une vengeance pour le même coup qu'il lui a fait pour le passé... Et aussi parce que leur relation avait pris une tournure qu'elle ne pouvait tout bonnement pas supporter. Quoi qu'elle laisse paraître, elle est fragile, Sara. Et l'idée de trop se rapprocher d'une personne a dû lui faire peur. Au bout d'un moment, Dwight a décrété qu'il n'allait pas l'attendre éternellement. Et non, il n'est pas non plus partie à sa recherche. Il n'est pas assez bête pour s'imaginer qu'il la retrouvera... Si elle a voulu partir, ce n'était pas pour être trop vite à découvert. Elle l'a fuit, et lui n'a pas non plus envie de la pourchasser. Et puis quoi encore ? Il a de la dignité, le petit. Et même une fierté de fou à vrai dire ! Il ne pourra jamais s'abaisser à cela. Jamais. Du coup, à son tour, il a finit par prendre ses cliques et ses claques et il est reparti. Direction l'inconnu. Et seul, de nouveau. Ce n'est pas pour lui déplaire. Au moins, il fait ce qu'il veut, quand il veut... Et avec qui il veut. Sans doute pour se débarrasser des souvenirs partagés avec Sara, il les met dans un coin de sa tête et garde à l'idée que ce n'était que passager. Pour lui, ça ne représentait rien. Impossible qu'il en aille autrement.

Mais quand on est seul, on se fait vite chier. Et ça, Dwight l'avait presque oublié. Si bien que cela lui a fait tout drôle, ne serait-ce qu'au bout d'une semaine. Soupirant et maugréant, il traverse une énième ville. Il est moins sur le qui-vive qu'au début de l'épidémie, sans doute parce qu'il se dit que les rôdeurs doivent être moins nombreux, à présent. C'est bête de penser cela, il le conçoit... Mais l'ennui le gagne, et rien ne pourra changer cela... A moins que... Ses yeux se posent sur l'enseigne devant un magasin, avant de s'écarquiller. OH BORDEL. Une boîte de nuit ! Pourquoi n'y a-t-il jamais pensé ? Ce n'est, en même temps, pas le premier endroit dans lequel on veut aller lorsque le monde est devenu fou, et que les morts commencent à revenir -plus ou moins- à la vie. Mais là, ça le tente bien. Son instinct lui dit d'y aller... Alors c'est ce qu'il fait. Posant sur son épaule son arme, Dwight s'avance dans cette direction. Il regarde une dernière fois derrière lui, avant de pousser la porte et d'y entrer. D'emblée, l'atmosphère est poussiéreuse et légèrement effrayante. Il doit sortir une lampe torche de son sac à dos pour voir où il met les pieds. Un escalier descend, le menant à une autre porte elle aussi ouverte. En bas, un interrupteur lui saute assez vite aux yeux. Pas tout à fait certain du résultat, il appuie tout de même dessus... A sa plus grande surprise, la lumière s'allume. Il ne lui faut pas de longs instants de réflexion pour se glisser derrière le comptoir, récupérer une bouteille et un verre poussiéreux. Après avoir essuyé ce dernier tant bien que mal avec son tee-shirt, il verse un peu de liquide ambré dedans et le boit cul sec... Avant de quitter le petit espace pour un autre : les platines du DJ. BORDEL. Même la musique fonctionne ! Il ré éteint vite ça, histoire d'éviter d'ameuter tous les rôdeurs. D'abord, se sécuriser... A moins qu'il ne soit déjà trop tard pour ça ?

You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.

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MessageSujet: Re: Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin] Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin] Icon_minitimeDim 9 Sep - 14:22

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L’aube ne pointait pas encore à l’horizon mais la femme était déjà levée, à l’affut. Tapie à l’orée d’un champ qui avait autrefois du accueillir des cultures, elle observait. La brume matinale semblait posée à même le sol. L’air chargé de fraîcheur et d’humidité faisait ressortir la terre et ses odeurs, raison pour laquelle elle s’était frottée avec dans la semi-obscurité. Masquer son odeur était une des premières étapes lorsqu’on traquait. Se dissimuler et rester discret, la suivante. Il ne lui semblait pas s’être fait repérer depuis qu’elle avait entamé sa traque. Tant mieux car ce genre de gibier se faisait extrêmement rare de nos jours et elle avait jeûné suffisamment longtemps pour ne pas tolérer d’échouer ce matin-là. Le regard tentant de percer le brouillard et les ombres environnantes, elle guettait le mouvement, le plus petit bruissement de pattes foulant les hautes herbes. Elle était venue tôt afin de laisser ses yeux et ses oreilles s’habituer aux sons et aux couleurs habituelles du lieu ; ainsi elle repérerait plus facilement l’arrivée du petit cerf dans la plaine.
Elle avait repéré ses traces quelques jours plus tôt, un peu au hasard en posant comme à son habitude quelques collets pour les potentiels rongeurs du coin qui passeraient autour de son campement. Cinq ans avant l’apocalypse, elle en serait sans doute restée là, aurait rapporté à son grand-père comment en suivant ses traces et en remontant la piste, elle avait aperçu le cerf entre deux fourrés. Mais à ce jour et depuis que les morts-vivants s’étaient accaparés la Terre, toute source de viande fraîche était précieuse. Elle pouvait se manger, donner des forces, être vendue contre autre chose, servir d’appât pour un gibier encore plus gros, bref : un cadeau du destin trop précieux pour que la femme laisse filer sa chance. Elle avait croisé un groupe de survivants deux semaines plus tôt, peu nombreux et sans aucun intérêt pour d’éventuels larcins mais qui sait, peut-être se montreraient-ils inventifs à la vue d’une viande fraîche et de quelques jours de survie supplémentaires ?
Enfin tout cela ne pouvait exister que si elle attrapait ledit cerf. Chose dont elle pouvait raisonnablement douter malgré ses capacités de traque et une certaine habileté au tir.

Elle y songeait justement à ce tir. Elle avait pesé le pour et le contre car si un lapin était une cible facile à piéger au collet, un poisson aisément pris dans un filet de fortune ; un cerf s’épuisait à la course ou se tirait au fusil. Il n’y avait guère d’autres options à ce jour et la femme ne possédant ni équipage de chasse à courre ni arcs et flèches ni meute de chiens courant plus vite et plus loin qu’elle, il ne lui restait pour obtenir ce cerf que le fusil dont il ne lui restait à ce jour qu’une seule munition. Elle n’avait donc qu’une seule chance pour l’avoir et même après cela, il lui faudrait déployer une certaine endurance afin de porter l’animal mort sur son dos et décamper de l’endroit d’où elle avait tiré car le bruit attirerait nécessairement les morts du coin. Tout était une question de calcul de risques et de prudence une fois la chasse lancée. Mais le jeu en valait nettement la chandelle à ce stade-ci. Car s’il y avait une chose que la femme avait appris au cours de ses quatre dernières années d’errance, c’était qu’une nourriture fraîche et pleine de protéines lui assurerait des réserves supplémentaires, à tout point de vue. Echanger, marchander, là était l’autre clé de la survie. Si elle n’avait rien d’intéressant à proposer, si elle ne savait plus inspirer respect et frayeur, alors de prédateur elle devenait proie. Et elle mourrait. Elle devait maintenir l’équilibre en faveur de ses bénéfices. Sans quoi elle se perdrait.

Deux heures s’écoulèrent sans qu’il ne se passe rien. L’aube pointa paresseusement son nez et la plaine s’éclaira progressivement, permettant une meilleure visibilité à la femme qui n’avait pas bougé d’un poil de son emplacement. Elle sentait son corps engourdi, son ventre creux et ne rêvait que d’une chose après tuer ce cerf c’était de sauter sur ses pieds et piétiner plusieurs fois le sol pour ramener du sang dans tous ses muscles. Mais son esprit lui restait aiguisé, attentif. Elle était rompue à ce genre de traque et à la patience que son corps devait déployer depuis qu’elle était en âge de tenir un fusil. Les occasions se faisaient plus rares à présent car le gibier s’était adapté ou s’était tout simplement déjà fait tuer mais les années d’expérience et le besoin de survivre persistaient.

Ce fut vers la troisième heure qu’Erin distingua enfin du mouvement dans la plaine. Il devait être sept ou huit heures du matin et le cerf daigna enfin donner signe de sa présence. Avançant prudemment entre les fourrés, elle vit les hautes herbes frémir brièvement à son passage. Modifiant tout doucement et en silence ses appuis, elle tendit la main pour saisir son fusil sans quitter un seul instant le cerf des yeux. L’arme en main, elle s’immobilisa lorsque l’animal donna l’air de chercher autour de lui une présence. Techniquement, il ne pouvait la sentir. Camouflée par l’odeur de la terre et s’étant placée face au vent, il ne pouvait obtenir aucune information de ce côté-là. Si le vent se mettait brusquement à tourner, ce serait une autre histoire mais pour l’instant, elle était invisible à tous ses sens. Elle le laissa se tranquilliser, baisser finalement tête et un peu de sa vigilance pour brouter. Elle savait que malgré cela, l’animal restait méfiant, attentif et qu’elle n’avait guère de marge de manœuvre. Un coup, un seul tir et elle scellerait leur sort à tous les deux. Comme la lionne qui guette le moment pour bondir sur sa proie, elle sentit son cœur s’accélérer, ses pupilles s’agrandirent, son souffle se creuser. L’adrénaline déchargeant dans son sang, elle plaça avec lenteur le fusil en position de tir et coucha son regard dans le prolongement du canon. Comme à chaque fois, elle entendait dans sa tête son grand-père lui dicter les consignes pour utiliser une telle arme. Ne ferme pas un œil. Ne bouge pas tes mains. Expire lentement. Tire entre deux battements de cœur. Maintenant !

Alerté par le clic distinctif du chargement de la munition dans l’arme, le cerf redressa brusquement la tête et Erin sut qu’elle n’avait que cet instant dans l’espace-temps pour tirer. Elle avait visé l’endroit où la tête du cerf devait se redresser et tira sans l’ombre d’une hésitation. La détonation retentit quelques centièmes de secondes dans la plaine mais la femme courrait déjà en direction de la bête qu’elle venait d’abattre. Le sang s’écoulait déjà. Sans perdre plus de temps, Erin chargea le cerf en travers de ses épaules, balança son fusil à présent vide sur son dos et décampa.

Elle courut une heure sans s’arrêter ni se retourner avant que ses muscles et ses poumons ne crient grâce. Elle s’arrêta alors, hors d’haleine, en nage et après avoir vérifié qu’elle n’était pas suivie ni entourée de rôdeurs, elle déposa cerf, sac et fusil à terre et chercha quelques minutes sa respiration. Même à bout de forces, les poumons en feu, elle ne pouvait s’empêcher d’exulter intérieurement ; elle l’avait eu ! Loué était son grand-père dans ces instants. S’il ne lui avait appris à chasser, sans doute serait-elle déjà morte à l’heure qu’il était. Ou peut-être aurait-elle trouvé une autre manière de se sustenter malgré tout mais quoiqu’il ait pu en être dans une réalité alternative, elle était pleinement fière et ravie de subvenir à ses besoins encore aujourd’hui. Avoir tué ce cerf signifiait du positif pour les jours à venir.
Et sans perdre plus de temps une fois son souffle récupéré, Erin rechargea tout son paquetage sur son dos et se mit en quête de survivants avec qui marchander la viande du cerf. Elle scia au préalable à l’aide de son couteau les bois qu’elle accrocha à son sac de sorte à ne pas se faire surprendre par derrière par un rôdeur et se remit en route. Malgré la course qui avait fortement sollicité ses jambes, elle marchait d’un pas vif. Une fois tué, elle n’avait guère de temps avant que la viande ne s’avarie et même si elle marchait et ne laissait pas traîner le cadavre à terre, elle savait que les entomophages n’allaient guère tarder à s’installer, pulluler et rendre la viande immangeable. Elle devait faire vite, encore une fois.

Elle crut du coup rêver lorsque retentit non loin d’elle le battement sourd d’une sono qu’on aurait allumée. La vibration dans l’air était telle qu’elle fit s’envoler une petite nuée d’oiseaux des arbres. Sans perdre un instant, elle bifurqua et se dirigea vers le son qu’elle entendait. Qui pouvait bien faire un tel boucan ? Assurément, un cinglé naïf qui voulait mourir. Peut-être quelques quartiers de viande lui seraient-ils bénéfiques … Erin pressa le pas en entendant le silence retomber. La musique avait été coupée. Elle arriva aux abords d’une ville d’où la musique ne pouvait qu’émaner. Elle chercha, regarda alentour sans oser élever la voix ni héler un quelconque survivant. Elle préférait faire marcher sa logique et son sens de la survie plutôt que de se précipiter tête baissée et se faire remarquer.

Parlant de logique, elle s’arrêta lorsque son regard tomba sur les néons crasseux et cassés donnant l’entrée d’une boîte de nuit. Avançant près de la porte, elle sortit son couteau et poussa du plat de la main le chambranle pour inspecter l’intérieur. Vide, hormis un escalier menant probablement à la boîte. N’y voyant pas plus que dans un four, la femme sortit une petite lampe de poche dont la puissance laissait à désirer mais qui éclaira bon an mal an les marches de l’escalier. N’eussent-été les traces de bottes dans la poussière épaisse, elle aurait rebroussé chemin. Mais elle cherchait du vivant et il y avait toutes les chances pour croire qu’au moins un humain se trouvait ici.
Arrivée en bas des escaliers, elle tendit l’oreille et guetta le bruit. Il lui semblait entendre des bruits de pas étouffés à l’intérieur. Posant la main qui tenait la lampe sur la poignée, elle essaya d’actionner l’ouverture mais n’y parvint pas. Elle insista mais en vain. Résolue, elle accrocha la lampe à sa ceinture et toqua à la porte jusqu’à entendre le silence tomber de l’autre côté. Elle cessa de frapper et tendit l’oreille pour écouter si l’autre s’approchait. Une fois à peu près certaine que les pas s’étaient avancés et qu’il ou elle l’entendrait, elle s’adressa à la porte :

▬ Je sais qu’il y a quelqu’un. J’ai entendu la musique. Ouvrez. J’ai d’quoi manger. »

Puis elle attendit.
Il ou elle pouvait très bien la planter là et jouer aux morts, auquel cas ils y perdraient tous les deux sans vraiment le savoir. Mais Erin comptait sur le besoin de sociabilité de n’importe quel être humain. Et sur l’appel de la faim.
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MessageSujet: Re: Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin] Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin] Icon_minitimeMar 2 Oct - 19:15


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La musique, ce chef d'oeuvre. Il y a bien longtemps que Dwight n'a pas pu faire résonner la moindre note à ses oreilles. En toute logique, tous les outils numériques ont disparu et, avec, tout ce qu'il était possible d'écouter. Il ne s'en rend compte que maintenant, mais cela fait sans doute partie de l'une des choses qui lui manque le plus. Cela ne l'empêche pas d'être raisonnable - un peu - et d'éteindre cela aussi vite que possible. Avant toute chose, il faut sécuriser les lieux. S'assurer que les rôdeurs ne pourront pas, même s'ils sont attirés par le bruit, débouler à l'improviste. Son premier réflexe est, bien sûr, de tourner le loquet de la porte "d'entrée", celle qui était après les escaliers. Il fait ensuite le tour de la boîte, s'assure que toutes les entrées sont verrouillées. OK. Elles le sont. C'est déjà un bon début mais ce ne sera pas suffisant et il le sait : qu'il le veuille ou non, il va falloir qu'il les bloque, ces portes. Avec tout ce qu'il aura à sa portée, tout ce qu'il pourra retrouver. Retour à la case départ, donc, et Dwight tourne un peu en rond l'espace de quelques minutes. Il cherche une idée, brillante tant qu'à faire. Il cherche comment faire pour ne pas être démasqué et pouvoir écouter sa musique tranquillement. Sans doute est-ce dû à la fatigue et au manque de nourriture, mais l'idée de trouver l'origine réelle de la musique et d'en diminuer le son ne lui vient pas tout de suite. Il lui faut un petit temps d'acclimatation pour que l'idée germe dans son esprit, prenne forme et fasse sens. C'est ce moment-là que choisit quelqu'un - ou quelque chose - pour débarquer. Pas concrètement devant lui, mais derrière la porte. De là où il se tient - et il ne s'arrête pas de marcher, les yeux braquées sur la porte -, Dwight voit la poignée s'abaisser pour mieux se relever. Quelqu'un essaye d'entrer. Il n'a pas eu le temps de renforcer comme il se doit ce passage, mais le verrou suffit puisque la personne ne parvient pas à exécuter son envie soudaine. Prudent, l'ancien dealer continue de marcher jusqu'au comptoir pour récupérer une arme à feu dans ses affaires. Peu de balles dedans, il les garde pour ce genre de situation justement. Et ce n'est pas maintenant qu'il va le regretter : ses bras se lèvent et il pointe l'arme en direction de la porte. Sans savoir qui est derrière la porte, sans savoir ce qui l'attend. Une voix s'élève, et Dwight arrête totalement de se mouvoir. C'est une femme. Une femme qui propose de la nourriture. Que penser de cela ? L'instinct premier de Dwight, c'est presque de lui faire confiance... En tout cas, de faire un pas dans sa direction.

Mais il a aussi l'idée, dans un coin de sa tête, que c'est peut-être un piège... Et qu'il s'apprête à y foncer tête baissée. Oui, parce que sa décision est déjà prise : il va y aller. Il va y aller et ouvrir cette porte. Ce n'est pas juste de l'inconscience c'est aussi, et surtout, l'appel de la bouffe qui est plus fort que tout. Il est dans une boîte de nuit alors il pourra trouver des liquides, de l'alcool à profusion... Mais certainement pas de nourriture. Ce n'est pas ici qu'il va tomber "par hasard" sur cela. Oh ça non. Sa décision prise, Dwight range son arme au niveau de sa ceinture - sait-on jamais -, récupère quelque chose sur le comptoir et marche en direction de la porte. Il prend une profonde inspiration, lève le bras presque au ralenti et tourne le loquet. Tout en appuyant sur la poignée pour ouvrir la porte, Dwight recule de quelques pas par mesure de précaution et porte au niveau de son visage la bouteille d'alcool qu'il a récupérée sur le comptoir, avant de se lancer dans cet élan de folie. « Et moi de quoi boire. » Bah oui, tout a un prix et ce n'est pas Dwight qui ira prétendre le contraire. La vue du cerf, négligemment posé sur l'épaule de la jeune femme le fait saliver. C'est ce qu'il remarque en premier, pas le fait qu'elle ne pointe pas d'arme sur lui ou qu'elle est bel et bien seule. Tout cela, cela ne vient qu'après. Une fois qu'il a pu voir qu'elle ne mentait pas sur le fait qu'elle avait à manger... Et qu'il allait donc pouvoir se régaler. « J'ai de quoi écouter de la musique, aussi. » Sa voix est plus faible tout à coup, parce qu'il ne parvient pas à ôter ses yeux de cette viande qu'ils vont pouvoir dévorer - et qu'il n'espérait plus -. Parce que toute son attention est focalisée là-dessus et uniquement là-dessus. Que voulez-vous, un survivant ne serait pas un survivant s'il n'avait pas ses petits défauts, ses ratés... Et ses envies parfois bizarres. Aujourd'hui, pour Dwight, c'est l'alcool et la musique. Alors, bien sûr, il est aussi très soulagé de savoir qu'il va pouvoir manger. Il a l'impression que cela fait une éternité qu'il n'a pas eu accès à de la viande fraîche comme cela... Et il a franchement hâte d'y goûter. C'est pour cette raison qu'il essaye de presser un peu les choses en disant : « Si ça ne te dérange pas, il faudrait que je referme cette porte avant d'avoir de nouveaux invités inattendus. Il va falloir les barricader un peu si on veut tenir au moins quelques heures à l'abri. » Ce sera déjà un bon début, n'est-ce pas ?

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MessageSujet: Re: Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin] Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin] Icon_minitimeDim 14 Oct - 15:16

La porte s’ouvrit quelques instants après les paroles d’Erin. La curiosité poussait encore les derniers survivants à se regrouper. Viendrait sans doute un temps où plus personne ne tolérerait autre présence que la sienne et celles de ses proches. Mais ce jour n’était fort heureusement pas encore arrivé ; les humains avaient encore besoin les uns des autres, d’une façon ou d’une autre.
Derrière la porte, apparut donc un homme à peine plus grand qu’Erin. Tenant dans une main une bouteille d’alcool, il avait néanmoins reculé d’un pas après avoir poussé la porte et observait maintenant la femme pour mesurait dangerosité et méfiance à accorder. Elle vit cependant son regard changer en voyant le cerf en travers de ses épaules. Bingo, songea-t-elle. Il était affamé.
Comme elle ne disait rien, il fit le premier pas.

▬ Et moi de quoi boire. » déclara-t-il en guise de réponse. J'ai de quoi écouter de la musique, aussi. »

Feignant d’y chercher son intérêt, la femme haussa finalement les épaules et répondit en haussant les sourcils :

▬ Ça fera l’affaire pour moi. »
▬ Si ça ne te dérange pas, il faudrait que je referme cette porte avant d'avoir de nouveaux invités inattendus. Il va falloir les barricader un peu si on veut tenir au moins quelques heures à l'abri. »
▬ Voilà enfin une bonne idée. » railla-t-elle lentement, entrant à la suite de l’homme.

Il fallait reconnaître tout de même qu’après cinq ans d’invasion par les mort-vivants, il ne semblait pas avoir retenu grand-chose de leur façon de fonctionner en balançant une sono de boîte de nuit aux contrebasses extrêmement bruyantes. Mais bon, l’hypoglycémie et la solitude pouvaient faire faire de drôles de choses parfois. Elle le laissa barricader la porte seul, s’assurant simplement d’un regard en arrière qu’il le faisait correctement afin de ne pas se mettre elle-même en danger. Elle alla déposer pendant ce temps le cerf qui peser sérieusement sur ses épaules sur le comptoir du bar central. Lâchant un grognement de soulagement lorsque ses épaules et son dos endoloris s’allégèrent, elle songea vaguement aux courbatures qu’elle aurait certainement comme compagnes le lendemain. Bah ! Elle avait vu pire comme douleur.

▬ Tu sais découper une carcasse ? » fit-elle à l’attention de l’homme tandis que son propre couteau de chasse était déjà détaché de sa ceinture et prêt à dépecer sa proie.

Sans attendre sa réponse, elle commença son travail, lui laissant la possibilité de la rejoindre s’il avait quelque connaissance en la matière. Sinon, elle ferait seule ; cela ne la dérangeait pas, elle en avait l’habitude. Dans les rares groupes dans lesquels elle était restée suffisamment longtemps pour participer à la vie du camp, elle avait toujours été de ceux qui ramenaient à manger. Chasser et utiliser les produits de la chasse étaient aussi évident pour elle que soigner. C’était des compétences qu’elle avait acquises, perfectionnées et qu’elle garderait probablement toute sa vie. Elle savait que dans la conjoncture actuelle des choses, c’était des compétences précieuses. Elle n’avait aucune vergogne à les mettre en avant pour se faire accepter, croire et ensuite mieux tromper. Parce que oui, la survie n’amenait pas à développer que ses qualités.

Les mains dans la chair sanguinolente, Erin travaillait sans trop parler, levant parfois son regard pour lancer un coup d’œil peu amène et scrutateur vers l’homme. Plusieurs fois elle lui demanda de l’aide pour trouver un récipient, ou vider le sang du cerf dans l’évier, ou soulever la carcasse le temps qu’elle découpe les morceaux de viande à garder.

▬ T’avais pas parlé d’alcool et d’musique ? »

Qu’ils ne se sentent pas obligés de se faire la conversation simplement pour rompre le silence qui s’installait entre eux. Et tandis qu’il s’éloignait vers les platines, elle lança tout de go, sourcils froncés :

▬ Ton nom c’est quoi au fait, l’affamé ? »
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MessageSujet: Re: Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin] Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin] Icon_minitimeMer 17 Oct - 13:46


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Face à cette jeune femme, la réaction de Dwight ne se fait pas attendre. Ce n'est pas elle, en soit, qui le fait se bouger. Non, c'est ce cerf mort qu'elle tient sur son épaule. Et qu'elle lui propose fort gentiment. Histoire de dire, Dwight confirme qu'il a, lui aussi, quelque chose pour elle - d'une certaine façon - : de l'alcool et de la musique. Faudra encore qu'il trouve comment baisser le son, mais cela ne devrait plus trop tarder. Avec un peu d'efforts, il parviendra à ses fins. Cela a l'air de lui suffire, et Dwight hoche brièvement la tête à son intention en entendant sa réponse positive. Enfin, il propose de fermer la porte - qu'il ne pourra pas laisser ouverte plus longtemps par mesure de sûreté -. « Enfin, tout de suite ! Je suis plein de bon sens tu sais ! » Faux, complètement faux. Il en a quand il en a envie, autant dire pas souvent... Et encore moins ces derniers temps. Depuis le départ de Sara pour une destination inconnue, il se laisse vivre plus qu'autre chose. Cela doit se voir sur son visage, et se lire dans sa façon de fonctionner. Qu'importe, du moment qu'il a de quoi manger ! Profitant du fait que la blonde soit désormais à l'intérieur, Dwight ferme la porte et tourne le premier verrou. Simple mesure de précaution, une fois de plus. Le jeune homme, tout en œuvrant à fermer comme il le peut la porte - avec une chaise, en tournant chacun des verrous déjà présents -, garde un œil sur la blonde. Il n'est pas aussi idiot qu'il peut parfois le laisser paraître. Et il se méfie encore d'elle, même si elle a su d'emblée lui parler comme il faut en apportant de la bouffe avec elle. Ne pas venir les mains vides, voilà un credo qui fonctionne dans bien des situations. Et c'était déjà le cas avant.

Assez rapidement, la tâche de Dwight est terminée, c'est qu'il n'y avait quand même pas grand chose à faire. Il pivote donc sur ses talons, et se rapproche un peu de la jeune femme... Rien qu'un peu. A sa question, il hausse d'abord simplement les épaules avant de se décider à fournir une réponse un peu plus utile. « Pas trop... Un peu. Je ne me suis pas perfectionné en chasse, dirons-nous. » Il n'a même que trop rarement tenté de choper un animal. Cela lui est cependant déjà arrivé de dépecer un animal récupéré par Sara. Il ne sait pas s'il le faisait correctement, cela dit. Aucun cours, aucune théorie n'est venue étayer sa manière de faire. Alors il s'installe non loin d'elle, et observe dans un premier temps ce qu'elle fait. Comment elle le fait, surtout. Finalement, il se décide à lui venir un peu plus en aide. Pas en plongeant à son tour les mains dans le sang, la chair et les organes - ce serait l'embêter et la déranger plus qu'autre chose - mais en exécutant les quelques directives qu'elle lui donne. Vider le sang, porter l'animal - ou du moins ce qu'il en reste -, tirer sur un bout de viande récalcitrant. Bref, Dwight donne un coup de main sans non plus trop se mettre en avant. Et il est aussi bien occupé à regarder ce qu'elle fait de son couteau, il ne voudrait pas le retrouver planté dans sa gorge d'ici quelques dizaines de minutes. Ce serait fort dommage, quand même. « Si si. Je vais aller voir ça. » Alcool et musique, voilà ses missions. Cela ne le dérange pas, bien au contraire, il s'y connaît nettement plus là-dedans. Se relevant, Dwight s'apprête à aller vers les platines pour trouver le bouton du son, lorsque la voix de la jeune femme s'élève de nouveau. « Dwight. Toi ? » Pas bavard, l'ancien mafieux. Il ne l'a jamais été, même s'il arrive, sur des périodes de folie ou après trop de temps passé seul, qu'il s'épanche plus que de raison. Enfin, non, quand même pas. Mais plus que d'habitude, quoi. « J'ai peur que nous n'ayons guère de choix pour la musique, mais je vais voir ce que je peux faire et n'hésite pas si tu as encore besoin d'aide avec le cerf », ajoute-t-il rapidement, une fois le prénom de la jeune femme obtenu. Maintenant, musique. L'alcool viendra après, une fois que tout sera installé et sécurisé.

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MessageSujet: Re: Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin] Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin] Icon_minitimeMar 1 Jan - 16:57

Erin ne pouvait s’empêchait de tirer un plaisir simple et primitif à dépecer tripes et chairs du cerf qu’elle avait tué de ses propres armes. C’était une chose à laquelle elle s’était progressivement faite une fois la nécessité de survivre par ses propres moyens acquise. Il lui avait fallu du temps, de la patience et un certain nombre de déconvenues, de frustrations, de soirées et de nuits suivies de journées le ventre complètement vide à envisager d’avaler de l’herbe ou le premier ver de terre qui se présenterait à sa vue avant que la femme ne parvienne à subvenir plus ou moins correctement à ses besoins seule. Il lui arrivait encore de passer des nuits le ventre vide à défaut d’avoir attrapé un petit mammifère ou d’avoir suffisamment anticipé la prochaine ville ; mais ces soir-là se faisaient plus rare. Cinq ans de survie forgeaient nécessairement les réflexes, sans quoi elle serait morte depuis bien longtemps. Elle frôlait encore la mort régulièrement, il ne fallait guère se leurrer. Mais jusqu’à présent, elle s’en sortait. Ni mieux. Ni moins bien qu’un autre. Elle survivait. Elle était redevenue un être simple, doté de besoins simples, élevant à peine ses désirs au-dessus de ces mêmes besoins. Manger était un plaisir. Dormir était un plaisir. Se soulager était un plaisir. Le reste, était devenu pure vacuité. Ils ne récupéreraient jamais un monde ‘normal’.

Invectivé pour l’obtention de son prénom, l’homme parti près des platines releva soudain la tête pour lui répondre :

▬ Dwight. Toi ? »
▬ Erin. »

Les deux se concentrèrent un instant sur leur tâche respective avant que Dwight ne relance la conversation.

▬ J'ai peur que nous n'ayons guère de choix pour la musique, mais je vais voir ce que je peux faire et n'hésite pas si tu as encore besoin d'aide avec le cerf. »
▬ Ouais t’inquiète. » marmonna la blonde, tant pour la musique que pour le cerf.

Elle avait pratiquement terminé. De toute manière, elle ne ferait jamais aussi bien qu’un charognard mais au moins les deux avaient de quoi se remplir le ventre pour deux jours, peut-être trois s’ils trouvaient une solution pour conserver correctement la viande. C’était une des autres choses à laquelle il avait fallu se faire rapidement ; l’iniquité des repas. On pouvait avoir le ventre creux deux jours d’affilée, ne se nourrir que de baies et éventuellement de quelques tranches de viande séchée et tomber sur une maison non pillée ou les restants d’une épicerie et s’organiser une plâtrée de pâtes ou ouvrir des boîtes de conserve quasiment pas périmées. Supporter la faim avait très souvent assiégé les nerfs d’Erin. Affamée, elle était encore plus infecte. Repue, elle tolérait un peu plus ouvertement le monde.

La musique s’élança plus doucement que lorsqu’elle l’avait entendue des fin fonds de la forêt. Si Erin avait un jour eu un style de musique qu’elle écoutait, ce n’était pas celui-ci, trop house et bien trop récent comparé à l’âge qu’elle avait. Mais c’était la première musique qu’elle entendait depuis bien longtemps alors elle ne fit pas de réflexion. Après tout, Dwight avait prévenu qu’ils auraient peu de choix. C’était un peu comme lui annoncer qu’il préférait manger du sanglier plutôt que du cerf, cela sonnerait drôle. De leurs jours, ses exigences, on se les mettait ailleurs que dans la tête.
Fouillant dans les placards et l’espèce de micro-cuisine, Erin dénicha de quoi faire cuire la viande convenablement. Avoir de l’électricité présentait un avantage indéniable à cet instant et en compagnie de toute cette viande crue. Elle s’attela à la cuisson sans guère plus attendre et progressivement, insidieusement, s’insinua dans toute la boîte l’odeur de la viande cuite délicieusement. Relevant les yeux de son œuvre, Erin chercha Dwight du regard pour lui demander, d’une voix outrageusement ravie :

▬ Saignant ou à point ton steak ? »

Il fallait le reconnaître, l’odeur de viande cuite, le jus de cuisson qui grésillait dans la poêle et l’aspect délicieusement succulent d’une viande fraîche et cuite à cœur lui donnait des élans d’appétit extatiques. Elle en aurait dévoré le plat tout entier de voir s’empiler ainsi les morceaux de viande jutant encore le sang et le jus de cuisson. Rien qu’à regarder les morceaux cuire dans la poêle, elle en salivait. Prise de cet élan irrésistible de celui qui sait qu’il va bien manger, pouvoir se reposer et profiter un peu de la vie, elle esquissa même quelques déhanchés en attendant les dernières cuissons. Le repas prêt, elle ramena ensuite l’énorme plat près de l’ilot de fauteuils dans lequel Dwight avait échoué. La pièce était sécurisée, la musique battait le plein sans pour autant être assourdissante et l’odeur d’un délicieux repas s’annonçait depuis déjà plusieurs minutes. Erin déposa le plat au centre et se laissa odieusement choir dans le premier fauteuil qui se présenta. Elle lâcha un soupir mêlé d’un grognement ravi et se redressant finalement, attrapa le première bout de viande de la pile. Elle le leva en direction de Dwight :

▬ A la tienne. » déclara-t-elle avant de mordre voracement dedans. Et de s’exclamer, la bouche pleine et l’orgasme culinaire au bord des lèvres : Anh bordel … »


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MessageSujet: Re: Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin] Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin] Icon_minitimeDim 6 Jan - 22:44


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C'est tout à fait rare, ce genre de rencontre. Dwight, en tout cas, n'y est pas habitué. En même temps faut dire que rien n'est parti comme cela peut être le cas la plupart du temps. D'autant plus que le lieu à lui seul suffit à tout remettre en question. Ils sont dans une boîte de nuit. Et Dwight apprend le prénom de la jeune femme, après qu'il ait lui-même prononcé le sien. Erin. C'est joli. Il en connaissait déjà, des Erin, lui semble-t-il. Enfin, peut-être une ou deux au cours de sa vie, pas plus. De là où il venait, il n'y avait pas tant d'Erin que ça. Dans le Sud des Etats-Unis, c'est la frontière avec le Mexique... Alors ce sont les prénoms hispaniques qui étaient particulièrement répandus. Bref, tout ça n'a guère d'importance. Dwight essaye d'aller de l'avant plus qu'autre chose, c'est pourquoi il propose de s'occuper de la musique, plutôt que de rester aux côtés d'Erin. S'occuper de ce cerf, c'est moins son truc que cela semble être celui de la jeune femme. Alors elle va bien y arriver toute seule... C'est presque fini, il semblerait. Dwight retourne donc faire ses petites affaires et, assez rapidement, parvient à un résultat satisfaisant. La musique s'enclenche, et il trouve le moyen de baisser le son. Ouf. Ils ne devraient pas attirer absolument tous les rôdeurs du coin. Peut-être quelques uns... Mais c'est un détail. Comme il l'avait prédit, les musiques ne sont pas très nombreuses. Et surtout, sont toutes dans le même style : de l'électro. Soft, mais de l'électro quand même. Dwight est toujours en train de fouiller dans les différentes musiques à l'aide du panneau de contrôle, alors qu'Erin doit s'occuper de la viande. Il ne sait pas vraiment où elle est, ni ce qu'elle fait, mais il ne s'en préoccupe pas plus que cela. Ce n'est pas une question de lui faire trop confiance ou pas mais il n'a pas trop le choix. Et puis il a parfois ce sentiment d'insouciance... Comme s'il en arrivait à se demander si cela vaut vraiment le coup de vivre. Il part aussi de l'idée que s'il doit lui arriver quelque chose... Cela arrivera et il ne pourra rien - ou presque - y changer. Pas qu'il soit suicidaire ou un truc de ce genre, hein... Mais il est réaliste. Et un brin fataliste aussi, quand il le faut. Ce n'est que lorsque quelques relans d'odeur de viande se font sentir jusqu'à lui, que Dwight relève la tête.

Juste pour la voir revenir de ce qui doit être un semblant de cuisine. « Oh... A point. » Il la mangeait saignante, avant, sa viande. Mais pour une fois qu'ils peuvent faire cuire quelque chose et, en plus, le manger chaud... Il ne va pas cracher dessus. Bien au contraire, il a l'intention d'en profiter comme il le faut. Et de laisser chaque morceau fondre sous sa langue. Oui, il en est là. Comme il en a fini depuis un moment de mettre la musique et de tout régler, Dwight ne tarde pas à s'occuper de "mettre la table". Oh, comme cela sonne doux à ses oreilles. Il pourrait pousser le vice jusqu'à chercher des assiettes mais il n'a vraiment pas envie de perdre le temps de cette façon. Alors il se contente, pour l'instant, de passer un coup de chiffon - de tissu bien usé en réalité - sur une table. Il rapporte ensuite les deux verres et la bouteille d'alcool entamée un peu plus tôt, sur le bois. Avant de lui-même échouer sur l'un des fauteuils installé là. Erin ne tarde pas à le rejoindre, un plat dans les mains. Plat qu'elle pose sur la table entre eux. L'eau à la bouche, Dwight se redresse dans son fauteuil pour regarder d'un peu plus près la viande. Il hume au passage discrètement les effluves qui s'en échappent. Miam.. Délicieux. Il n'a pas envie de manger ce repas sans un peu d'alcool, alors il en sert un fond dans chacun des verres. Il pousse celui d'Erin dans sa direction, et récupère le sien. Il en boit une toute petite gorgée. « A la tienne », lâche-t-il, souriant, incapable de s'en empêcher. Il est heureux, à cet instant précis. Il leur en faut peu maintenant et là, faut avouer qu'ils en ont même beaucoup pour le coup : de la musique en fond, un peu d'alcool et même de la viande bien cuite. A son tour, Dwight récupère un morceau de viande, sans se soucier d'en et de s'en foutre partout. Il mord dedans à pleine dedans, fermant les yeux et prenant le temps de savourer cette première bouchée comme il se doit. Il faut l'honorer, voyez-vous. « Ah ouais bordel. » Que ça fait du bien. Un bien fou et inexplicable. Après cinq ans d'épidémie, croyez bien que l'on se contente de ce que l'on a... Et qu'on est carrément satisfait lorsque ce "ce que l'on a" est en fait de la viande et un alcool tout bonnement délicieux. « C'est cuit juste comme il faut. Alors merci... Vraiment. » Dwight relève les yeux pour poser les yeux sur elle et, à travers ce regard, prouver toute sa sincérité. Elle devrait comprendre à quel point il est sincère et le pense. Enfin, normalement.

You kill or you die or you die and you kill. † the walking dead.

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Anissa J. Haddad

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MessageSujet: Re: Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin] Do not judge my story by the chapter you walked in on [Erin] Icon_minitimeMar 2 Avr - 11:02

RP archivé suite au départ d'Erin. I love you
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