Ouverture du Nirvana Bar.
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Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure. coeurrose
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MessageSujet: Ouverture du Nirvana Bar. Ouverture du Nirvana Bar. Icon_minitimeMer 26 Déc - 16:01

Cela faisait maintenant une bonne semaine que Luka était dans le complexe. Elle avait obtenu du chef militaire le droit d'ouvrir un bar. Ceci dit, il fallait trouver le bon endroit pour cela et surtout tout préparer pour que le lieu soit agréable. La brunette avait passé deux jours entier à arpenter ce complexe pour trouver le bon endroit où s'installer. Finalement, l'ex chasseuse de primes jeta son dévolu sur une vieille bâtisse qui se trouve presque au centre de tout. Endroit idéal pour toucher un maximum de population (militaire comme civil). Vu de l'extérieur, la vieille bicoque ne payait pas de mine. En fait, c'était une bâtisse qui ressemblait plus à un bunker qu'autre chose. Pour entrer, il fallait descendre quelques marches et passer une lourde porte métallique qui grinçait quand elle pivotait sur ses gonds.

Ouverture du Nirvana Bar. Bar10

Tout de suite sur la gauche en entrant, se trouvait le comptoir avec quelques tabourets fabriquaient de bric et de broc. Ceci dit, la brunette avait absolument tenu à ce que tout soit fait en bois afin de mettre un peu de chaleur dans cette pièce si froide à la base. Sur la droite, en descendant quelques marches, se trouvait la salle assez grande où on pouvait compter environ une vingtaine de table de quatre personnes avec des fauteuils en bois et une table plus grande avec des bancs pour s'asseoir. Cette grande table pouvait accueillir pas moins de douze personnes sans difficulté. Puis, au fond de la salle, Luka avait prévu un petit espace avec une sorte d'estrade en bois pour éventuellement permettre des animations comme un groupe de musique ou bien une soirée karaoké si elle trouvait le matériel nécessaire lors d'une de ses sorties. En longeant le comptoir, on arrivait dans une zone sans table ni tabouret. Il y avait juste un bon vieux jeu de fléchette comme on en voyait tant dans les pub irlandais. A la droite de ce jeu de fléchette se trouvait une grande porte peinte en bleu, c'était celle qui permettait de rejoindre les toilettes. La brunette avait réussi à faire en sorte qu'il y ait un cabinet pour les femmes et un autre pour les hommes.

Ce qui marquait le plus en fait quand on entrait pour la première fois dans le bar, s'était cette chaleur qui se dégageait du lieu. Le "bunker" fait de ciment froid et terne n'était plus à l'intérieur. Cela devenait un lieu chaleureux à la décoration rappelant celle des saloon des western d'autres fois. Il y avait même un assez grand miroir dernière le comptoir et la vieille caisse enregistreuse. Luka avait poussé le détail jusqu'à faire peindre les murs de la pièce principale en trompe l’œil pour donner l'impression d'un mur fait de briques rouges. En bout du comptoir, il y avait une trappe qui permettait à la belle brune de descendre à la cave et rejoindre ainsi sa mini distillerie. Il fallait bien cela pour fournir la clientèle, car l'alcool était une denrée rare et pas très facile à trouver pendant les sorties. Le monde d'avant n'existait plus même si ce bar, cet endroit en avait un vague parfum. Un peu comme un air de nostalgie qui berce les souvenirs heureux des gens dans les moments difficiles. Puis, à l'étage Luka avait installé son domicile pour être au plus proche de son nouveau lieu de travail.

Après cinq jours intensifs pour tout préparer en tout mettre en ordre, la brunette pouvait admirer avec une certaine fierté le résultat. Elle espérait simplement qu'il y aurait du monde vu son investissement de base et qu'il y aurait assez d'alcool de fait par sa distillerie. Elle avait bien du vrai alcool, mais il était rare et serait vendu assez cher et uniquement aux bons clients. Tous les autres devraient se contenter de ce tord boyaux qu'elle fabriquait elle-même à la cave. Ceci dit, il n'était pas si mauvais que ça et avait un petit goût qui rappelait celui du whisky. Elle regardait une dernière fois la salle avant d'aller ouvrir les portes du bar. Il était environ dix-huit heures quand le bar ouvrit officiellement ses portes. Ce fut avec un exquis sourire qu'elle en profita pour allumer l'enseigne lumineuse qu'elle avait ramenée de sa précédente sortie en "mission" pour la capichef du complexe. Elle représentait une cowgril assise sur un tabouret qui gigotait une de ses jambes. Elle faisait penser à la célèbre enseigne lumineuse de Las Végas dans le même genre. Les couleurs étaient assez vives et permettaient d'identifier le lieu comme un bar. Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre l'arrivée d'une hypothétique clientèle. Pour cela, elle pouvait compter sur le bouche à oreille des personnes ayant travaillées avec elle ici et les quelques militaires au courant de la chose.
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MessageSujet: Re: Ouverture du Nirvana Bar. Ouverture du Nirvana Bar. Icon_minitimeMar 1 Jan - 18:06



Blueberry n’appréciait pas vraiment les fins de journées. C’était toujours à ce moment précis qu’il y avait le moins de travail et la brunette passait alors son temps à tourner en rond. C’était d’ailleurs ce qu’elle faisait déjà depuis quelques heures, elle remplissait quelques feuilles et notait les quelques cas qu’elle avait rencontrée aujourd’hui dans son carnet, rien de bien excitant. C’était aussi pour ça qu’elle détestait le début de soirée, elles lui laissaient beaucoup trop de temps pour penser. Et dans son cas, la pire chose qui pouvait lui arriver c’était bien ça. Elle s’assit et soupira, il fallait qu’elle fasse un dernier tour des patients, il y avait deux personnes qui restaient durant la nuit. La première n’était autre que monsieur Hamilton, il avait cette fois-ci réussit à attraper une infection. Le vieil homme était tombé de son escabeau et s’était malencontreusement ouvert la jambe. Pour une fois, il avait décidé qu’il n’était pas nécessaire de rendre visite au docteur Parker et cette erreur aurait très bien pu lui être fatale si sa femme ne l’avait pas trainé de force au centre médical. Blueberry l’avait rapidement soignée, mais elle préférait qu’il reste allongé tranquillement avant qu’il ne se remette à bricoler. Et de plus, ça lui permettait de surveiller sa mauvaise blessure dès qu’elle le souhaitait. Elle s’approcha d’ailleurs d’Hamilton, souleva la couverture au niveau de son mollet et inspecta la plaie. « Reposez-vous et surtout restez bien tranquille ! Avec un peu de chance, vous serez très vite de retour chez vous. » Elle lui fît un sourire et se dirigea vers madame Clarton. La jeune femme était nouvelle au complexe et elle était arrivée assez mal en point. Elle ne s’était pas encore totalement rétablie et passait le plus clair de son temps à dormir. Blueberry passa sa main sur son front et vérifia son pouls, elle s’était stabilisée.

La jeune femme s’éloigna des lits, pris quelques notes et vérifia l'heure. Il était temps qu'elle quitte cet endroit. Elle n'avait pas forcément envie de se retrouver seule dans sa chambre, mais elle ne voyait encore aucune alternative. Fermant la porte du centre médical, elle tourna les talons et commença à avancer. Elle croisa rapidement un jeune homme brun qui lui avait tout l'air d'être nouveau. De son naturel très sociable, elle s'approcha immédiatement de lui, ayant compris ce qui le faisait attendre. « Si tu attends Chuck, t'en as pour des siècles ! Je peux te faire visiter en attendant » La jeune femme n'attendit pas le moindre signe d'approbation et le força à avancer. Elle lui fît brièvement le tour du propriétaire, ajoutant à sa visite des petites explications qui ne l'aiderait en rien, mais qui rendait le tout bien plus attractif. S'arrêtant net, ses yeux se mirent soudain à briller, elle se tourna vers le nouveau un énorme sourire aux lèvres. « Oh mais j'y pense ! Il y a un bar qui vient d'ouvrir dans le coin, ça te dirait d'aller y faire un tour ?» Cette fois-ci, Blueberry attendait patiemment qu'il lui donne sa réponse, elle fût positive évidemment. Ils se mirent donc en route et ne tardèrent pas à trouver l’emplacement exact, il était subtilement indiqué par un panneau lumineux. Blueberry descendit gracieusement les trois marches qui menaient à la porte d’entrée et fût surprise de découvrir l’endroit. La patronne avait décoré le lieu avec une main de maître. La jeune femme ne s’attendait absolument pas une ambiance chaude comme celle-ci, les meubles de bois et les différents objets de décorations donnaient un côté très chaleureux au bar. Blueberry avait quasiment l’impression de se retrouver quelques années en arrière, lorsque les zombies n’étaient qu’un cauchemar et cette maigre pensée la fît sourire. Elle s’approcha du comptoir, s’assit sur l’un des tabourets qu’elle trouva presque confortable et fît un signe de salutation à la jolie brune qui se trouvait derrière celui-ci. « Qu’est-ce que tu peux nous servir ? »


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MessageSujet: Re: Ouverture du Nirvana Bar. Ouverture du Nirvana Bar. Icon_minitimeDim 27 Jan - 13:49

Si quelqu'un lui avait raconté la journée qu'il allait passé, Ian ne l'aurait absolument pas cru. Tout commença par une banal matinée qui allait se solder par un à vélo dans une petite ville du coin. L'ancien soldat avait choisit pour cette journée une petite promenade aux environs Montgomery, petite ville pas très loin mais où il ne s'était encore jamais aventuré. Il enfourcha son vélo, équipé de son fusil d'assaut et de son sac à dos, et partit sur les routes vers sa future destination. Après quelques temps à pédaler tranquillement, ne croisant que des rôdeurs isolés, il arriva dans les environs de la ville. Bizarrement il y avait plus de carcasses gisant au sol que d'habitude. Peut être d'autres survivant ? En tous il était impossible de savoir à quand cela remontait car...ils étaient déjà mort quand on les avait tué... Il y vit en tous cas un espoir de peut être croiser un jour d'autres vivants et cela remonta son moral.

Après avoir mit son vélo dans un endroit accessible et dégagé en cas de fuite, il commença à s'aventurer dans la ville. Jusque là aucun zombies en vue. Crans de sureté retiré et machette au poignée, il progressa entre les carcasses de voitures, marchant prudemment car ces bouffeurs de viande humaine avaient une fâcheuse habitude de se poser à des endroits complètement aléatoire, attendant surement qu'un vivant passe par là. Le jeune homme s'avança ver la première maison qu'il considéra comme prometteuse (grande bâtisse, porte ouverte, une bonne cible). Il marcha le plus silencieusement possible ver la porte qu'il ouvrit dans un grincement impossible à empêcher. Heureusement ou malheureusement pour l'ex marine, la maison était complètement vide. Aussi bien au niveau des macchabée que des denrées. Plusieurs marques laissaient à pensée que la maison avait été minutieusement fouillée et pillée. Ce groupe avait donc prit son temps et devait être assez nombreux à en juger le nombre différent de traces de semelles. Le jeune brun trouva le même décor dans chaque maison qu'il avait ensuite visité. Et, mis à part un individu rampant qui s'était surement perdu, aucune trace de zombie debout.


Ian, alors qu'il marchait à couvert derrière les carcasses de voitures, aperçu au loin des murs grillagés et renforcé par la présence de tours de garde. Cela devait surement être un ancien complexe de l'armée ou d'une SMP. Curieux, ils progressa vers la zone protégée et aperçu des silhouette se déplaçant sur les tours et au niveau du grillage. Il rangea alors sa machette et épaula son sa carabine d'assaut, regardant dans la lunette afin de mieux voir ce qui se passait. Ils n'en cru pas ses yeux en voyant les hommes armés dans la tour, surveillant un autre groupe entrain de déplacer les cadavres étendue sur la route. A en juger leurs tenues, il s'agissait de militaires. Surement la garde nationale. Le cœur du jeune homme s’emballa pendant un bref instant. Comment allait régir ces hommes à sa vue ? Allait il être accueillit à bras ouvert ou à coup balle dans la tête ? Il voyait en ce complexe un avenir. Après tous il s'était contenter de survivre jusqu'à maintenant. Il en avait marre de cette existence misérable et voulait y mettre fin, d'une façon ou d'une autre. Et puis il était légèrement rassuré de ne pas finir en zombie s'il se faisait abattre. Prenant son courage en main, il se leva et s'avança vers le groupe, mains et fusil pointé vers le ciel nuageux. Il ne fallut que peu de temps pour qu'on détecte sa présence. Les hommes au niveau de la route stoppèrent leur activité pour pointer leurs armes vers lui, criant "bouge plus ! pose ton arme à terre et à genoux mains sur la tête !". Le jeune homme s’exécuta et attendit sans broncher l'arrivée du groupe à son niveau. Il fut assaillit par une multitude de questions. Qui était il ? Comment était il arrivé jusque là ? Comment il avait fait pour survivre ? Le jeune homme répondu calmement et sincèrement à toute les questions. Apparemment satisfait par ses réponses, le chef du groupe demanda à ce qu'on le dépouille de ses armes et qu'on l’emmène à l'intérieur. Les hommes s’exécutèrent et Ian passa bientôt les grandes grilles du complexe, encore stupéfait de ce qu'il voyait.

L'intérieur du complexe ressemblait à une petite ville. Si on enlevait la forte présence militaire, on pourrait croire que l'apocalypse n’avait jamais eu lieu. En revanche tout les regards étaient tourné vers lui. Escorté par quatre hommes armés, les gens étaient curieux de voir une nouvelle tête débarquer en ville. On le conduisit non loin d'un centre médical. "Attendez ici lieutenant, quelqu'un viendra s'occuper de vous." Lieutenant...ça faisait ce qui semblait être pour le jeune homme une éternité qu'on ne l'a pas appelé par son grade. Il prit place sur un banc et attendit que quelqu'un vienne à sa rencontre. Il avait encore du mal à croire ce que ses yeux voyait. Il était peut être entrain de rêver ? Il avait fait une chute dans un fossé et des zombies étaient peut être en train de lui chatouiller les entrailles ? Une jeune femme à la fine silhouette et au regard pétillant vint à sa rencontre, le sortant de ses pensées morbides.
« Si tu attends Chuck, t'en as pour des siècles ! Je peux te faire visiter en attendant » Il n'avait pas la moindre idée de qui était Chuck. Surement celui qui devait le retrouver. La jeune femme le prit alors par le bras et le força à sortir de son état pensif, lui faisant une petite visite des lieux.

Elle lui fit un tour rapide du complexe, apportant de petites anecdotes à la visite. Ian restait silencieux, prenant plaisir à écouter cette sympathique jeune femme. Cela faisait des mois que la seule voit qui portait à ses oreilles était la sienne et c'était agréable d'entendre quelqu'un d'autre parler. La jeune femme s'arrêta nette et se tourna vers lui.
« Oh mais j'y pense ! Il y a un bar qui vient d'ouvrir dans le coin, ça te dirait d'aller y faire un tour ?» Ian ne put s'empêcher de s'imaginer dans quel état il était. ses vêtements était sale et son dernier bain remonte à une semaine (qui se résume à une trempette sans un ruisseau, un fusil d'assaut et des zombies dans l'eau désirant bouffer ses boyaux). Mais bon ce genre de détail n'allait peut être déranger personne. Après tout mieux valait puer la sueur que puer la mort. Il finit par ouvrir la bouche après ce court moment de réflexion. "Ma foi, avec plaisir ! ça fait un moment que je n'ai pas bu un coup en compagnie d'une jeune femme." Il la suivit vers leur nouvelle destination, indiqué par un panneau lumineux. C'était un bar vachement sympa qui permit au jeune homme d'oublier quelques instants la situation actuelle dans le monde. Après avoir jeter un rapide coup d’œil à la décoration, il rejoignit la jeune femme au comptoir et prit place sur un tabouret.« Qu’est-ce que tu peux nous servir ? » Derrière le comptoir se trouvait une jolie brune, surement la propriétaire des lieux. Il se demanda alors si un système d'argent était en place et comment payer sa bière. Il fouilla désespérément ses poches et en sortit une poignée de balles de calibre 5,56 que les gardes n'avaient pas subtilisé. D'un air gêné il posa la poignée sur le comptoir. "Je peux m'offrir quoi avec ça ?"Il se tourna ensuite vers celle qui l'avait accueillit " Au fait je ne sais même pas votre nom...Moi c'est Ian, Ian Winchester, comme le fusil. J'étais marine basé en Georgie. Et vous vous venez d'où ?"
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