{FLASHBACK} An ordinary day ... or almost [LIBRE]

Il n'y a qu'une chose qui nous maintient en vie, l'adrénaline et celle-ci ne fait qu'augmenter au fil des journées qui passent sans cesse, laissant derrière nous toute une tripotée de cadavre putréfiés et immondes. Non, sérieusement, je sais qu'ils n'ont plus la notion d'une bonne douche, mais là ça en devient presque horrible pour les narines. Il suffit de voir le cadavre à mes pieds, un trou béant au niveau du front, là où j'ai planté mon couteau avec une forte volonté de voir le macchabée sombrer une bonne fois pour toute dans les abysses de l'au-delà. Je n'ai jamais vraiment pris le temps d'examiner un tel spécimen, surement trop préoccupé à vouloir m'en débarrasser, pourquoi s'en priver désormais ? J'ai du temps à tuer et aucune menace n'est présente sur le moment. Diego, celui qui me suit depuis un bon moment maintenant est penché au-dessus du cadavre, je le rejoignis sans plus attendre, mais pour ma part je resta droit, le regard baissé nonchalamment vers le corps sans vie.

- Alors, qu'est-ce qu'il a d’intéressant à part une tête à en faire frémir un aveugle ?
- Une odeur bien dégueulasse ?

Je lâcha un léger sourire au coin, rapide et presque discret avant de redresser mon regard pour commencer à examiner l'endroit en question où nous nous trouvions. Le silence était de mise, ce qui était inquiétant en soi vu que je n'ai jamais vu en quoi ça pouvait être avantageux...le calme avant la tempête comme on dit. Heureusement, j'aime la tempête. Le quai de la gare était donc vide pour le moment, un train était à l’arrêt, les vitres éclaboussées par des litres de sang à en jugé la densité de cette dernière. N'ayant pas encore visité le train à l’arrêt, ça me traversa l'esprit. Était-ce une bonne idée ? Je suis pas une lopette, un cadavre et PAN !!!! Une balle entre les deux yeux, ou un bon coup de couteau là où il faut afin de calmer les ardeurs de ces créatures. C'est presque plus simple avec des vivants, tu les embobines en te faisant passer pour ce que tu n'es pas et le tour est joué, tu les envoie Illico-presto dans un cercueil pour éviter qu'on se mettre à travers de ta route. Ah, la bonne vieille époque. D'une démarche lente et discrète, je me mis à marcher vers le train, laissant Diego derrière moi. Je me stoppa bien évidemment non loin d'une rangée de vitre pour tenter d'apercevoir ce qui se trouvait à l'extérieur. Il était assez difficile d'apercevoir quoi que ce soit et Diego me le fit savoir.

- Je doute que tu puisses voir quoi que ce soit avec ces taches de sang.
- Regarde mon front ? C'est écrit quoi ?...Rien, alors me prend pas pour un imbécile.

Je lui mis une petite tape sur l'épaule avant de finalement m'avancer à l'intérieur en ouvrant une porte. L'odeur était affreuse, mais pas au point de me faire gerber, j'ai connu pire durant mon séjour en prison. Allez dans une cellule et laisser sortir votre bouffe dégueulasse de midi à en piquer le nez et les yeux...et on n'en reparlera. Diego lui, il n'a pas l'habitude, d'où le fait qu'il se bouche le nez comme un jeune homme sensible. Haussant les sourcils en voyant son comportement de petite nature, je soupira discrètement avant de me mettre à marcher entre les rangées de sièges, le couteau en main. La discrétion avant tout. A première vue, il y avait des corps recroquevillés sur eux-même assis sur des chaises, des traînées de sang sur le chemin. Un petit coup d’œil vers ma gauche pour m'apercevoir que le train était à quelques mètres du sol, de la route. Il était sur les rails, pas d'inquiétude, on n'est pas encore en 2050.

- Oh merde...

Qu'est-ce qu'il avait encore à se plaindre ? Ne m'attendant pas vraiment à grand chose venant de lui, je me retourna pour lui faire face, machinalement avec une furieuse envie de lui foutre une balle dans le genoux, juste question de lui faire comprendre qu'il faut qu'il arrête de me casser les COUILLES !!! avec son comportement, qu'il s'endurcisse un peu. Je vis néanmoins quelque chose qui me fit écarquiller les yeux, une chose inattendue.

- Tu te fous de moi ?

Je pris Diego par le col et le plaqua contre une rangée de vitre avec force, fissurant cette dernière alors que mon regard était bien plus noir qu'au début, d'une noirceur rare. Non, désolé, mais il me tapait sur le système, autant il me sert à quelque chose avec son expérience du coté médical, mais à part ça il aurait été bien vu dans un groupe de femmes. Je mis mon couteau sous son cou et pris à nouveau la parole.

- Tu sais, je suis pas trop fan des petites natures, donc maintenant tu vas porter tes couilles et tu vas me prouver que t'es un vrai bonhomme. Là, regarde moi, prend exemple je sais pas. Sinon....je te transformerai en femme en te coupant les parties intimes, sur le coup ça fait mal, mais à force tu y prendras gout.

Cette fois-ci c'est une petite tape sur la joue que je lui mis avant de m'écarter avec une détermination à fouiller ce train à la recherche de possible biens pouvant me servir. Au même moment, Diego me poussa et se mit à fuir du train, comme un lâche. Qu'est....qu'est-ce qu'il fout ?

- DIEGO !!!!!

Il était trop loin pour m'entendre, donc en résumé il venait de me foutre une crampe ? De me laisser en plan dans un train ? Oh putain je vais le retrouver et je vais lui faire vivre un voyage comme j'avais il en a vécu, la seringue il va se la prendre où je pense. Je tapa sur un des siège assez violemment en voyant ça, en voyant que j'aurai pas du me fier à lui. Espèce d'enflure, je pris cette fois-ci l'arme de poing en main, vérifiant qu'il est bien chargé avant d'entendre un bruit, et ce n'était pas un petit coup de vent, un bruit bien distincte qui me mis la puce à l'oreille concernant deux possibilités...un zombie ou un vivant.

RP archivé suite à la suppression de Fernando. coeurrose

» the unknown (Libre)
» LIBRE ▲ Feels like it's the end
» Les Zombies sont du gâteau par rapport à ÇA [Libre]
» Young & Stupid ¶ LIBRE
» Leave me alone, me and my memories - libre

{FLASHBACK} An ordinary day ... or almost [LIBRE]

{FLASHBACK} An ordinary day ... or almost [LIBRE]

Sujets similaires

Sujets similaires