QUEL EST TON AVIS À PROPOS DU VACCIN QUI A CIRCULÉ PENDANT UN MOMENT ? ES-TU VACCINÉ TOI-MÊME ? Bien qu'il a étudié ce vaccin, il ne ce l'est jamais injecté, puisqu'il en a jamais compris tous les aspects. Pas qu'il n'en avais pas la capacité, il n'en a tout simplement pas eu le temps, avant que le vaccin ne soit plus une possibilité. Il a manqué sa chance et il ne sait pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose, mais pour l'instant il ne regrette pas avoir été prudent, puisqu'on ne sait jamais ce qui aurait pu lui arriver, autrement. De toute manière, ne pas obtenir d'avantages c'est toujours mieux que d'obtenir des désavantages.

QUE RESSENS-TU LORSQUE TU VOIS UN ZOMBIE ? EST-CE QUE TU LES TUES ? SI OUI, QUE RESSENS-TU ? Il a longtemps été terrorisé par eux, il s'est longtemps enfuit à leur simple vue, ou laissé les autres faire le sale boulot pour lui, puis, doucement, il s'est mis à les tuer, parfois, de son harpon qui lui permettait de garder une distance conséquente entre lui et les morts. Il n'est toujours pas très habile et il est loin d'être le meilleur, aussi, mais il sait se débrouiller s'il le faut vraiment. Cela dit, il laissera volontiers sa place lorsqu'il aura la chance d'être entouré de gens plus habitués que lui. Ce n'est même pas d'être dévoré, dont il a le plus peur, c'est ce virus, qui le terrorise, c'est d'être infecté, qui lui donne froid dans le dos.

AS-TU PERDU DES PROCHES ET LES PLEURES-TU ENCORE ? Des proches ? Personne n'a jamais vraiment été proche de Theodore et il faut dire que cela lui allait très bien comme ça. Il n'a donc, longtemps, jamais été peiné de la mort de quiconque, ou de ne pas savoir si sa mère était toujours en vie, ou si son père et ses frères, en Europe, avaient échappés à l'apocalypse. Il ne pourrait pas s'en soucier moins que cela. Du moins, c'était avant qu'il ne rencontre Ambroisie, une amie qu'il s'est fait sur la route. Lorsqu'il a cru la perdre, Theodore à ressentit ce qu'il n'avait jamais ressentit auparavant ; un vide  qui fait mal, puisque le vide ça il connaissait, mais était tout à fait à l'aise avec celui-ci, habituellement... Heureusement, il la retrouva, juste avant de la perdre à nouveau, mais cette fois, il n'avait aucune raison de croire qu'elle n'était pas toujours en vie, elle était seulement loin de lui. Certes, ça ne le rendait pas joyeux, mais Theodore n'en était pas non plus effondrer, tout simplement puisque ce n'était pas son genre. Elle lui manquait, mais il savait avancer malgré ce manque, savait travailler avec lui.

QUE PENSES-TU DU CAMP ELLIA ET DE SON PROPRIÉTAIRE ? COMPTES-TU COOPÉRER ? Contrairement à beaucoup des gens présents au camp Ellia, Theodore s'y était rendu de son plein gré et c'est avec plaisir qu'Oliver, son compagnon de route actuel, l'avait suivit, d'ailleurs. Tous les deux n'étaient pas du tout contre le fait d'être à nouveau sous un toit et de ne manquer de rien, ou presque. Ils n'avaient pas du tout les mêmes raisons et bien qu'Oliver n'avait jamais vraiment exprimé clairement ses intentions, le brun savait très bien que tout ce qu'il cherchait, c'était profiter des autres, afin qu'il soit possible de se prélasser. Lui, en revanche, voulait simplement le calme et la sécurité qu'offrait des murs, même si ce n'était que temporaire. À son humble avis, il fallait d'autant plus en profiter encore, si ce genre d'endroit était visiblement voué à l'échec, tant qu'ils étaient toujours debout. Au sujet du chef de cet endroit, il n'avait pas d'opinion particulière, tout ce qu'il voulait c'était payer sa place entre les murs qu'il avait construit, alors il n'allait jamais rien faire pour compromettre cette place, même si celui-ci n'agit pas d'une façon qui rejoins ses convictions. Theodore n'en avait pas grand-chose à faire, de la justice, puisqu'il savait déjà que celle-ci n'était qu'un mot, qu'une illusion, et qu'elle n'avait jamais vraiment existé, même dans le monde d'avant. Encore plus dans le monde d'avant, à vrai dire...