Après sept ans de bons et loyaux services, Born ferme ses portes. Merci à tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, à son aventure.
Sujet: speak friend and enter ▪ ft. oliver Jeu 7 Sep - 12:41
Speak friend, and enter
harley ft. oliver
Sur plusieurs kilomètres : rien. Des ruines, et encore de ruines. Parfois des morts ambulants, parfois des cadavres inertes. Mais le plus souvent, des ruines. Quelques voitures qui roulaient encore il y a quelques jours, du sang encore frai, et une odeur de poussière. Un paysage si magnifique ! Quelle blague.
Harley déambulait depuis plus de trente minutes à dos de son cheval entre les ruines d'une ville qu'elle n'arrivait pas à situer sur sa carte, malgré l'aide de sa boussole et d'un tracé au crayon. N'ayant jamais voyagé en dehors de Brooklyn et Los Angeles, c'était assez difficile de savoir où elle était, surtout sans panneau. Mais en plus de ne pas savoir où elle se trouvait à l'heure actuelle, un autre problème finit par montrer le bout de son nez : le gargouillement de son estomac. Tirant faiblement sur les rênes pour stopper son cheval, elle décida alors de faire un atterrissage forcé dans une vieille bibliothèque. Harley tapota doucement sur l'encolure de sa monture. « Je pense que ça peut être pire. Qu'en penses-tu ? » voilà que je parle à un cheval, faudrait que je trouve des survivants. Pensa-t-elle ironiquement.
Mettant pied à terre, la jeune femme extirpa sa lampe de poche d'une besace, avant de monter les quelques marches à l'entrée et de se coller à la porte. A l'aide d'un épais bâton qui jonchait le sol et qu'elle saisit de sa main droite, Harley le frappa contre un chariot de livre proche de l'entrée, s'assurant qu'aucun mort-vivant n'avait élu domicile à l'intérieur. Patientant cinq longues, très longues minutes, la tatouée finit par saisir son canasson et pénétra à l'intérieur. Ce n'était pas le moment de perdre son moyen de locomotion sous les dents usées des rôdeurs.
La jeune femme fit rapidement le tour, pour finalement s'installer près de la seule entrée par laquelle elle était arrivée. Déposant son sac proche d'elle, Harley extirpa son plaid pour le poser sur ses épaules, ainsi qu'une boite de conserve et une fourchette. « T'inquiète pas mon gros, après c'est ton tour. » dit-elle à l'intention de son cheval, petit sourire au coin des lèvres.
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Sujet: Re: speak friend and enter ▪ ft. oliver Ven 8 Sep - 2:26
Speak friend, and enterHarley & Oliver Même si j’aimerais quitter cette ville au plus vite après cette petite chasse-poursuite avec les rôdeurs d’hier, il me reste encore une tonne de bons à distribuer et je ne peux pas rentrer an campement les mains vides sous peine de m’en voir chassé à tout jamais. Je ne crains plus vraiment les zombies, puisque mon mystérieux sauveur et moi en avons éloigné une bonne partie en les entraînant vers le haut de la ville, mais la faim et la fatigue ont rapidement pris leur place. Tous les sprints que nous avons piqués et les escaliers que nous avons montés m’ont exténué et disons que ma nuit n’a pas été des plus reposantes, la faute au matelas inconfortable et à la température inférieure à celle de l’Antarctique (j’exagère à peine). Au matin, je n’avais rien à manger à l’exception de la barre de céréales que l’homme m’a offerte et depuis, je n’ai rien trouvé qui puisse me donner des forces pour poursuivre ma mission. J’ai encore de la distance à parcourir si je veux disperser mes bons de vaccin dans tout le périmètre, il me faut donc du carburant, sans quoi je vais tomber d’épuisement. J’ai la chance de ne pas sentir la douleur, donc les ampoules qui parsèment mes orteils ne sont pas un réel problème, mais la fatigue, je ne peux pas y échapper, comme une ancre que je traîne autour de mon cou.
Je déambule dans une rue, chaque pas plus difficile que l’autre, jusqu’à ce que j’arrive devant un bâtiment plus imposant que les autres. Une bibliothèque. Immédiatement, la vision d’un bon fauteuil s’impose à mon esprit. Les bibliothèques ont toujours les sièges les plus confortables pour retenir leurs lecteurs et j’imagine que l’endroit est encore bien conservé, contrairement aux épiceries et aux commerces qui ont été la cible des gens paniqués aux débuts de l’épidémie. Ayant pris ma décision, je monte les escaliers à la hâte, mais je me fige bien vite lorsque mes yeux tombent sur un détail incongru : un cheval, installé dans le hall de la bibliothèque comme s’il s’agissait d’une étable. À mon avis, il s’agit du moyen de transport de quelqu’un. Pas aussi rapide qu’une bécane, mais tout aussi agile pour se faufiler entre les voitures et beaucoup plus économique en essence. Cela veut dire que je ne suis pas le seul à avoir eu l’idée de me poser ici et, malheureusement pour moi, je n’ai pas fait attention au bruit de mes pas en montant jusqu’ici. Vite, j’attrape mon pistolet, bien qu’il n’ait plus de balles suite à ma rencontre avec les zombies. Je me colle contre le cadre de la porte, essayant de me mettre à l’abri de tout assaillant potentiel.